jeudi 31 décembre 2015

Bonne année

Je vous souhaite chers amis de très bonnes fêtes de fin d’années et plein de belles rencontres à l’extérieur en 2016. Sortez prendre l’air !


lundi 28 décembre 2015

Fontainebleau, où j'ai vu un troll se faire bouffer par la racine !

Les hêtres nous offrent souvent des scènes insolites pour qui prend la peine de se pencher sur quelques sculptures de Dame Nature ! Ici, l'érosion du sentier bleu Denecourt Colinet du Mont Ussy a mis à jour quelques racines étranges où j’ai vu un Troll se faire bouffer par la racine !



racine de hêtre sur le sentier bleu du mont Ussy, Fontainebleau (C) 2015 Greg Clouzeau
racine de hêtre sur le sentier bleu du mont Ussy, Fontainebleau (C) 2015 Greg Clouzeau
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dimanche 27 décembre 2015

Lumières hivernales pour un tableau romantique à Fontainebleau

On a beau avoir des températures bien trop élevées pour ce mois de décembre 2015, il n’en reste pas moins que l’on est en hiver et qu’en hiver, le soleil offre de magnifiques lumières rasantes.
Une petite balade au dessus de la Ville de Fontainebleau entre le Mont Ussy et la Croix d'Augas par le sentier bleu Denecourt Colinet m'a permi de capturer quelques superbes paysages qui auraient pu inspirer les peintres romantiques du XIXe comme Corot, Millet ou Rousseau.
Pour cela, il faut du contrast, un vieux chêne et des couleurs orangés...
Voici deux visions du même sujet...


Chêne du Mont Ussy, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau
Chêne du Mont Ussy, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau
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vendredi 11 décembre 2015

Manu fait sa Danse de Printemps

Les photographies sont certainement très belles sur un écran mais au final, pouvoir les regarder sur un mur dans un grand format, c’est quand beaucoup mieux !
Alors oui, je sais, un tirage d’art, c’est pas donné... En plus, il faut ajouter le cadre…
Du coup, je me disais, et si je vous proposais des posters ?





Petit essai avec cette photographie d’un des bleausards maîtrisant le mieux Danse de Printemps, superbe traversée en 7B/7B+ du Rocher Saint Germain dont je vous ai déjà parlé.

Eh, Manu… t’en penses quoi ?
Attention, celui-ci n'est pas à vendre... c'est juste pour vous donner envie...


mardi 8 décembre 2015

samedi 5 décembre 2015

vendredi 4 décembre 2015

Courrir la lande et les platières

La platière du Laris qui parle est sans aucun doute l’une des plus belles du Pays de Fontainebleau.


C'est une vraie lande écossaise aux portes de Paris, à découvrir par le sentier bleu n°16…et pourquoi pas en courant.



Mais attention, ça glisse !


C'est aussi un biotope d'exception, paradis des mousses, lichens, callunes et bruyères, herbacés, bouleaux, pins, et mares éphémères propices au maintien de nombreuses espèces. Du coup, c'est aussi une zone fragile. Ne sortez pas de chemins...


Platière du Laris qui parle, Trois Pignons, (C) 2015
Platière du Laris qui parle, Trois Pignons, (C) 2015
Mares éphémères sur Platière du Laris qui parle, Trois Pignons, (C) 2015
Platière du Laris qui parle et mare éphémères, Trois Pignons, (C) 2015

Platière du Laris qui parle, Trois Pignons, (C) 2015


jeudi 3 décembre 2015

COP21 s'installe au sommet de la Gorge aux chats

Thierry Vasseur négocie le sommet de Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
 Je ne sais pas si le sommet de COP21 restera dans les annales comme une réussite pour la planète mais je ne doute pas un seul instant que la voie homonyme ouverte par Tony Fouchereau, et son comparse Thierry Vasseur, deviendra une grande classique de la Gorge aux Chats.



Et pour cause ! Un tel toit n'est pas si courant... Un départ sous un toit avec un crochetage subtile, des écarts qui seront très durs pour les moins d’1 m 75, puis à nouveau des crochetages en compression sont à négocier tout au long de cette escalade en 7B/7B+.



Petite démonstration en images pour cette exclusivité (le bloc n’est pas encore dans les diverses bases de données au moment où j'écris !)



Et encore bravo pour cette belle découverte.
Comment a t'on pu passer à côté aussi longtemps alors qu'on ouvrait à 15 mètres de là... ?


La méthode de cette ouverture en moins de 10 images.









Thierry Vasseur dans le départ cavernicole de Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans le départ cavernicole de Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans le départ cavernicole de Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans le départ cavernicole de Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU



Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU



Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU



Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU


Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU


Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU



Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU
Thierry Vasseur dans Cop 21, Gorges aux Chats, (C) 2015 Greg CLOUZEAU

mardi 1 décembre 2015

Sexualité débridée des mousses à Fontainebleau

mousse mâle sur rocher, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau
Avec les pluies de ces derniers jours, les mousses et lichens ont repris des couleurs ! L’occasion donc d’apprendre à distinguer deux générations de mousse en forêt grâce à quelques notions de bryologie…

Les mousses appartiennent au groupe des bryophytes, caractérisé par l’absence de système vasculaire. Cela signifie que ces végétaux n’ont ni vaisseaux conducteurs, ni racines mais des structures appelées rhizoïdes qui permettent à la plante de s’accrocher au substrat (terre, bois, rocher…).

Les mousses présentent un cycle de reproduction à deux générations : une génération va produire des gamètes, une autre des spores. La génération productrice de gamètes est celle que nous voyons toute l’année, on dit que les pieds de mousses sont des gamétophytes ! Les gamétophytes mâles vont produire puis libérer les gamètes mâles qui vont aller féconder les gamètes des gamétophytes femelles.





2 générations de mousses avec sporophytes et gamétophytes
2 générations de mousses avec sporophytes et gamétophytes
Cette étape, qui nécessite la présence d’eau, conduit au développement de la seconde génération directement sur le gamétophyte femelle : c’est le sporophyte, fine tige verticale surmontée d’une petite structure ovale contenant les spores. Ces spores, une fois libérées, vont germer directement en nouveaux pieds de mousses (gamétophyte mâle ou femelle).

Si le sujet vous intéresse et si vous voulez apprendre à distinguer quelques unes des mousses communes de nos forêts et jardin, téléchargez vite le petit guide du MNHN !

2 générations de mousses avec sporophytes et gamétophytes
Sporophytes et gamétophytes des moussse, (C) 2015 Greg Clouzeau

vendredi 27 novembre 2015

Y'en a mare...mais vu du ciel....

Les mares de la Forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons constituent des biotopes exceptionnels et parfois éphémères.

En effet, les mares de platière comme celle-ci au Coquibus sont alimentées uniquement par les eaux de pluie et sont donc soumises à de très fortes variations de niveau. Avec le dérèglement climatique, que vont-elles devenir ?




mercredi 25 novembre 2015

Au gré d'une ligne de force

Parmi les très nombreuses et surprenantes étrangetés que nous réservent les grès de Fontainebleau, il y a les très graphiques desquamations polygonales !



Ces réseaux polygonaux (dits aussi « écailles de tortue » ou « peau d’éléphant ou crocodile ») comme les cannelures sur les flancs des blocs correspondent à une dissolution par ruissellement suivant un réseau dont on n’a aucune trace à l’intérieur des blocs de grès.


Les grains de quartz libérés par dissolution de la silice du ciment retournent au sable, la silice dissoute est évacuée avec le ruissellement.



Pour en voir plus et en apprendre un peu plus sur les grès, relisez l’article publié sur la TL²B sur les sculptures du grès


desquamations polygonales des grès de Fontainebleau, Apremont Dames, (C) 2015 Greg Clouzeau
desquamations polygonales des grès de Fontainebleau, Apremont Dames, (C) 2015 Greg Clouzeau

mardi 24 novembre 2015

Prendre racine...un hêtre flippant.

Quand le végétal l’emporte sur le minéral, s’en est parfois flippant ! Une vraie mygale verte...



Racines moussues de hêtre sur rocher, Gorges d’Apremont, (C) 2015 Greg Clouzeau
Racines moussues de hêtre sur rocher, Gorges d’Apremont, (C) 2015 Greg Clouzeau




En tous cas, voilà ce que veut dire « prendre racines » pour un hêtre en forêt de Fontainebleau.


Racines moussues de hêtre sur rocher, Gorges d’Apremont, (C) 2015 Greg Clouzeau
Racines moussues de hêtre sur rocher, Gorges d’Apremont, (C) 2015 Greg Clouzeau

dimanche 15 novembre 2015

Les inversées d'Isatis

Parmi les traversées courtes et exigeantes, les Inversés est sans doute un must !

Une traversée logique qui démarre à droite sur les bonnes prises du bleu puis remonte la ligne évidente des inversés pour sortir à l’angle dans Composition des forces (4 blanc) à Franchard Isatis. Comptez un bon 7A pour l’ensemble !


Les inversés, une traversée à Franchard Isatis, (C) 2015 Greg Clouzeau
Les inversés, une traversée à Franchard Isatis, (C) 2015 Greg Clouzeau

La dalle à Clément

A quelques mètres de Franchard Isatis se trouve le petit secteur de Franchard Sablons beaucoup moins fréquenté. Outre les circuits bleu et rouge, on y trouve quelques très beaux blocs et plusieurs traversées remarquables.

Si le circuit rouge n’offre qu’une vingtaine de voies, c’est qu’elles sont toutes dignes d’intérêt. Parmi elles, la grande Dalle à Clément (n°16) est un superbe 5C+ qui, si l’on prend la peine de ne pas utiliser les prises du bleu de gauche, grimpe à 6A.



Bernard, dans la Dalle à Clément, 5C, Franchard Sablons, (C) 2015 Greg Clouzeau
Bernard, dans la Dalle à Clément, 5C, Franchard Sablons, (C) 2015 Greg Clouzeau

jeudi 12 novembre 2015

Automne encore aux Grands Avaux

Décidèment les Grands Avaux m'auront offert une belle série de paysages automnaux typiques du Pays Bleausard...
Certes, il aura fallu attendre un peu pour avoir parfois du ciel bleu et de belles lumières mais une fois encore, le spéctacle était au rendez-vous !


L'occasion d'un petit Making Of photo ...



Je vais donc vous proposer ici 3 cadrages différents du même sujet et différentes ambiances.


En premier : une ambiance ombres et lumières sans pour autant retirer du détail aux rocher de premier plan. Pour ce faire, je prends ma mesure sur les zones les plus clairs et sous expose légèrement. C'est ce que je préfère comme ambiance.



Automne aux Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Automne aux Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau

En deuxième : un cadrage un peu différent, plus sérré et une mesure de la lumière plus large pour faire une bonne moyenne. Les rochers sont plus clairs. Attention, le risque c'est que les hautes lumières du fond soit sur-exposées, blanches et sans détail...



Automne aux Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Automne aux Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Enfin, troisième version : cadrage sérré  pour occulter les blocs du premier plan et donner plus d'espace au feuillage et au ciel. Attention, le contraste étant sévère, il y a un risque que le bloc en bas à gauche devienne trop noir...

Automne aux Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Automne aux Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau


mercredi 11 novembre 2015

Automne en Essonne

Attention, il ne vous reste plus que quelques jours pour profiter de nos dernières feuilles dorées…

Paysage d’automne, Rocher du Duc, Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Paysage d’automne, Rocher du Duc, Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau

mardi 10 novembre 2015

Petit noeud boisé d'automne

Je prends rarement le temps de m’essayer au Land art.
Et pour cause, Dame Nature le fait très bien toute seule !



Nœuds d’automne, racine de pin, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau
Nœuds d’automne, racine de pin, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau



lundi 9 novembre 2015

Petite séance d'automne aux Grands Avaux

Petite séance d’escalade bien sympathique en cette belle arrière saison aux goûts d’été indien dans le Pays de Fontainebleau ! Cette fois c’est dans la Forêt départementale des Grands Avaux, en Essonne.



Laure dans une dalle aux couleurs de l’automne, Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Laure dans une dalle aux couleurs de l’automne, Grands Avaux, Essonne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Les Grands Avaux est le nom donné en 1979 à la plus grande forêt départementale de l’Essonne. C’est un espace naturel sensible, notamment dans sa partie la plus à l’Ouest, le Massif du Buisson. Cette zone est magnifique, en particulier la platière du Télégraphe, mais aussi les ruines du télégraphe Chappe, la tour Bréguet (dite du Buisson), les 118 marches de l’aqueduc de La Vanne,…


La partie du massif la plus intéressante pour grimper se trouve sur le Rocher du Duc qui offre 23 circuits répartis dansquatre secteurs différenciés : Nainville, Hameau de Beauvais, Télégraphe et Loutteville.

Parmi les circuits les plus remarquables, l‘orange H2 de 100 numéros est un enchaînement hors norme dans ce niveau de difficulté (AD pour Assez difficile). Cet itinéraire est pensé dans une logique d’enchaînement et traverse le massif jusqu’au site de Nainville. Il représente toutefois une jolie aventure pour les grimpeurs ayant une bonne condition physique et parfois morale. Ce circuit reprend un parcours historique tracé dans les années 70, couleur Safran, par Lucien Deschamps. Il sombrait peu à peu dans un oubli immérité et a heureusement été entièrement repensé par les Amis des Rochers de Beauvais en 2012 !


jeudi 5 novembre 2015

Route ronde à l'autome

Au moyen-âge, très peu de routes traversaient les forêts qui allaient composer le futur domaine royal de Fontainebleau. L'axe principal était une ancienne voie romaine qui longe la Seine et qui allait devenir la route de Bourgogne. La deuxième grande voie de communication importante traversait la forêt, et permettait de relier Melun à Orléans. Enfin, il avait aussi quelques chemins plus ou moins carrossables reliant entre eux les villages limitrophes de la forêt.



C’est Henri IV (1153-1610) qui fit ouvrir la célèbre Route Ronde. De forme presque circulaire, elle permettait aux lourdes calèches de suivre la chasse du roi. Louis XIV poursuivit les travaux de son grand-père et fit tracer de nombreuses routes forestières sur environ 600 km permettant ainsi aux calèches de faire demi-tour grâce aux nombreux carrefours en étoile. Il entreprit aussi d’élargir et faire paver l’ancien chemin de Chailly à Fontainebleau qui deviendra, bien plus tard, la route Nationale 7.







Et ces travaux vont se poursuivre au gré des chasses royales notamment sous Louis XV à qui l’on doit une soixantaine de routes. Ces routes forestières sont restées longtemps sans dénomination et l’usage en était interdit par des barrières fermées à clef en dehors du temps de la chasse. Il faut attendre 1835 pour que le conservateur des forêts de la liste civile du roi, Monsieur le baron de Sahune, demande de combler cette lacune. Ainsi, plus 800 nouveaux noms furent attribués et peints sur des panneaux afin de faciliter le travail des forestiers et pour aider les premiers touristes !


L’amateur d’histoire pourra découvrir l’explication de ces noms dans l’excellent ouvrage d’Alain Monnier, publié en 2010 et intitulé « Guide des noms de la forêt de Fontainebleau » aux Éditions de la Route Ronde, dont la présentation est faite ici.


Par ailleurs, pour en savoir plus, c’est encore une fois vers le site photo d’Olivier Blaise qu’il faut se tourner (et dont s’inspire ce texte). En effet, il publie régulièrement d’excellents reportages dans lesquels il explique notamment l’histoire des noms de chemin et autres rochers des sentiers bleus en attendant sont livre, le mien étant, pour le moment repoussé.

mercredi 4 novembre 2015

De Brevitate vitæ

De Brevitate vitæ est un beau surplomb en 7A départ assis dans le fond du massif de Franchard Isatis. Le départ est mal-commode et la suite assez intense. A noter qu’à l’origine il s’agissait de la sortie de la traversée venant de la gauche signée Jean Pierre Bouvier mais les départs assis sont plus populaires.
Il existe aussi une traversée vers la gauche (plusieurs sorties de 7A à 7C+) et le départ est commun avec le 7A de droite qui passe par le gros trou et la rampe.



Richard dans De Brevitate vitæ, Isatis, (C) 2015 Greg Clouzeau
Richard dans De Brevitate vitæ, Isatis, (C) 2015 Greg Clouzeau





Pour les grimpeurs curieux sachez que cette citation est issue d’un dialogue de Sénèque écrit en 49 ap. J.-C. dans une œuvre adressée à Paulinus son beau-père. Sénèque expose que pour atteindre le bonheur (qu’il décrit notamment dans Sur la vie heureuse, De vita beata), il faut consacrer son temps à la sagesse et non le perdre en activités stériles et inutiles.

De Brevitate vitæ ou De la brièveté de la vie !



Dommage que les grimpeurs n’aient pas nommé les différentes voies en suivant la logique latine de la première…



Richard dans De Brevitate vitæ, Isatis, (C) 2015 Greg Clouzeau
Richard dans De Brevitate vitæ, Isatis, (C) 2015 Greg Clouzeau

mardi 3 novembre 2015

Envie des bêtes

Sur le circuit blanc de Franchard Isatis se trouve un léger dévers aussi remarquable qu’incontournable pour tous les grimpeurs de 6 : l’Envie des bêtes ! Ce bloc en 6B+ (n°19 blanc) peut sans aucun doute être considéré comme un passage étalon dans cette difficulté.



Ouvert très certainement à la fin des années 70, il peut se faire en départ assis pour un intense 7A ou avec une courte traversée depuis la droite en 7A+ ouverte en mars 1986 par Gilles Cottray.


Il existe d’autres jeux dont un départ à gauche sur les grattons avant de rejoindre la sortie classique avec une extraordinaire lolotte en 6C+.


Guillaume joue l’Envie des bêtes, Isatis, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau
Guillaume joue l’Envie des bêtes, Isatis, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau

lundi 2 novembre 2015

Profiter de l'automne

Vous avez certainement vous aussi profité pleinement de ce beau week-end d'automne !
Dans la forêt de Fontainebleau, les couleurs sont carrément fabuleuses cette année.
Entre deux blocs d'escalade, posez-vous et profitez du spectacle !


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Automne à Franchard Isatis, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau
Automne à Franchard Isatis, Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau



vendredi 30 octobre 2015

Les pieds dans la Lune, la tête dans les étoiles au 95.2

Je sais que certains adorent quand je farfouille dans mes vieilles diapos. Voici donc deux scans collector de la première et de la seconde ascension du 7A des Pieds dans la Lune au 95.2 (sans l'arête).Quelques temps après, une des prises clés sous le toit ayant cassée la cotation a grimpé à 7A+.


Christophe Perruchon, Les Pieds dans la Lune, 7A, 95.2 Trois Pignons
Christophe Perruchon, Les Pieds dans la Lune, 7A, 95.2 Trois Pignons
Vous noterez qu'aucune autre voie avait été faite notamment sur la droite du bloc. Le lendemain, avec Thierry, Didier, Christophe... j'ai ouvert le voie partant du fond et remontant par l'arête de droite et le trou de gauche pour un bon 6B+ baptisée La tête dans les étoiles...qui s'est transformée en Big pêchon dans les topos.



Thierry Guéguen ouvre Les pieds dans la Lune, 95.2, (C) Greg Clouzeau 


jeudi 29 octobre 2015

Coup de pompe

Didier Gérardin aurait-il un Coup de pompe ? Sûrement pas !
Coup de pompe, c'est cette fissure sur le circuit bleu de la Roche aux Sabot dans les Trois Pignons. Les prises de mains sont bonnes mais les pieds très patinés et glissants sont désaxés...

En parlant "pompes" remarquez les chaussons de Didier...

Didier dans Coup de pompe, Roche aux Sabots, Trois Pignons, (C) 2015 Greg Clouzeau

Quel meilleur grimpeur choisir pour évoquer ces célèbres ballerines vertes qu'il porte encore aux pieds ?

Didier Géradin fait parti de la bande de grimpeurs des années 80-90 avec qui je grimpais à l'époque. C'est aussi un des inconditionnels des ballerines Ninja de la marque espagnole Boréal.

Au début des années 80, ce modèle a été adopté massivement par la communauté bleausarde en manque d'un chausson souple, adhérent et offrant un maximum de sensation sous les orteils. Pendant plus d'une décennie, Boréal fut la principale marque portée par les grimpeurs parisiens du fait de sa gomme résinée et cuite offrant la meilleure adhérence du marché. Pourtant la Ninja ne manque pas de défauts à commencer par la tenue de pied  dans les crochetages ! Qu'importe, il sera utilisé pour ouvrir de très nombreuses voies de haut niveau qu'ils soient portés par Jacky Godoffe, Philippe Le Denmat ou Didier (pour ne citer que ceux-là).

mercredi 28 octobre 2015

La Nescafé

La Nescafé compte parmi les très belles dalles du Bas Cuvier.

Le numéro 21 du circuit rouge offre en effet, une escalade exigeante jusqu'à la fin. La main gauche utilise une seule prise du début jusqu'au sommet !

Hélas, depuis 2006, cet ancien mono-doigt ne cesse de s'agrandir... et là cotation, suivant l'évolution de la prise tourne aujourd'hui plus autour de 5C que de 6A...

Alors certes il faut brosser les prises... mais avec douceur svp.

poussée de doigts dans la Nescafé, Bas Cuvier, (C) 2015 Greg Clouzeau
poussée de doigts dans la Nescafé, Bas Cuvier, (C) 2015 Greg Clouzeau
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mardi 27 octobre 2015

C'est quoi ces Trois Pignons ?

J'ai déjà évoqué sur la TL²B le sentier rouge dit des "25 bosses" qui parcourt la domaniale des Trois Pignons. Cette belle randonnée de plus de 850 m de dénivelé positif est le terrain d'entraînement de nombreux trailers.



Mais au fait, savez-vous quels sont ces fameux 3 pignons ?

Ou dit autrement : comment trouver 3 pignons au milieu de 25 bosses ?

Les Trois Pignons à l'automne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Les Trois Pignons à l'automne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Pour commencer dans la bizarrerie, ils ne sont pas trois mais quatre ! Observez bien la photographie un peu plus bas, la 4ème bosse se trouve sur la gauche de l'image, derrière les pins verts.

Quatre « bosses » ou « collines » qui présentent chacune un dénivelé positif d’environ 50 mètres et des pentes plutôt raides couvertes de rochers entre lesquels le sentier rouge serpente quand il ne les escalade pas !


Les Trois Pignons à l'automne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Les Trois Pignons à l'automne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Les Trois Pignons à l'automne, (C) 2015 Greg Clouzeau
Les Trois Pignons à l'automne sont bien 4, (C) 2015 Greg Clouzeau

Bref, quand vous faite les "25 bosses", ce sont sans doute les plus difficiles !

La première bosse s’appelle «Rocher des souris ».
Puis, c’est la montée du « Rocher Jean des Vignes ».
Juste après une descente assez rude pour les genoux fragiles, on remonte sur « Rocher du Guetteur ».
Enfin, le dernier pignon est celui du « Mont Pivot »

Pour en savoir plus sur ces étranges toponymie, je vous invite à lire cet article complet sur la TL2B