mercredi 11 mars 2015

La Bérézina au Bas Cuvier

En  1983, une nouvelle étape  est franchie dans la haute difficulté de l'escalade en bloc avec l'ouverture de la Bérézina par Pierre Richard,  premier 7C.

Cette voie devenue une ultra classique du Bas Cu' fait partie du plus célèbre triptyque de Bleau :
- Abattoir
- Carnage
- Bérézina, toutes trois situées sur le même bloc.

Contrairement à ce que pourrait  laisser penser ce nom de baptême, Béréz' (pour les intimes) est une très belle voie, technique, tout en rondeur...

En effet, « C'est la Bérézina » est une expression fréquemment utilisée pour caractériser une déroute sur le plan sportif ou électoral ou une situation compliquée et désagréable difficile à résoudre. Le signe qu'au-delà des combats de la campagne Napoléonienne de 1812, le souvenir qui en est conservé est surtout celui de la retraite et de l'épreuve humaine qu'elle a représenté (voir plus bas).

Pour franchir l'obstacle Pierre Richard se lança dans un jeté sur les deux bosses caractéristiques, une méthode encore utilisée par les grimpeurs de grande taille comme dans la photographie ci-dessous (Guillaume). Mais depuis, les premières répétition, la méthode la plus courante consiste en un subtil crochet de pied droit (en général fait avec la care et non le talon) pour "faciliter" la montée aux plats.

Bref, Béréz' ce n'est ni compliqué, ni désagréable...

 
 
 
 
 
 
 
 
 


La grande Histoire :

La bataille de la Bérézina ou bataille de Borisov eut lieu du 26 au 29 novembre 1812 près de la rivière Bérézina, dans l'actuelle Biélorussie, entre l'armée française de Napoléon Ier et les armées russes de Koutouzov, de Wittgenstein et de Tchitchagov, durant la retraite de Russie qui marque la fin de la campagne de 1812.

Deux siècles plus tard, alors qu'elle est perçue, à tort, comme une défaite française, l'historien Jean Tulard, définit la bataille ainsi : « "Berezina, victoire française 27-28 novembre 1812. Les clichés ont la vie dure. Le mot de Berezina continue à être employé en France pour signifier un désastre, une catastrophe. Au contraire, la bataille de la Berezina fut, dans des conditions difficiles, une victoire française illustrée par l'action héroïque du général Éblé. [...] Napoléon et le gros de ses forces ont échappé à la manœuvre de Tchitchagov et de Wittgenstein qui laissent beaucoup d'hommes sur le terrain. Ce succès n'aurait pas été possible sans l'héroïsme du général Éblé et de ses pontonniers." ; selon un ouvrage collectif intitulé La Bérézina : une victoire militaire consacré à rétablir la vérité historique auprès du grand public.

1 commentaires:

  1. merci de nous offrir cette très belle photo amigo!. Et les gens sur les photos, qu'on a plaisir à croiser dans la forêt. et une tite mention spéciale pour m Tournus et Godoffe qui sont passés à la Réunion..
    Un grand bonjour d'ici ...

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