lundi 18 avril 2016

L'Anémone Sylvie, une grande anonciatrice du Printemps



L'Anémone sylvie, Fontainebleau, (C) 2016 Greg Clouzeau
L'Anémone sylvie, Anémone des bois ou Sylvie (Anemone nemorosa ) est une plante herbacée pérenne de la famille des renonculacées que l'on rencontre très facilement en sous bois.


Son aire de répartition comprend pratiquement toute l'Europe mais elle est plus rare dans les régions méditerranéennes.



L'anémone sylvie forme des tapis de fleurs qui peuvent être denses en sous-bois dès mars-avril, parfois mixés avec d'autres plantes annonciatrices du Printemps.




Les fleurs sont blanches, roses ou purpurines. Elles sont solitaires, à 5 à 8 sépales ovales, glabres.
Ces fleurs suivent la course du soleil, ce qui leur permet probablement de mieux réfléchir les UV solaires pour être mieux vues par les insectes pollinisateurs. En même temps, ont-elle besoin de ça ? Par temps humide, elles referment leur calice pétaloïde pour protéger leur pollen.



Cette plante a un cycle végétatif précoce qui lui permet de profiter de la lumière avant que les feuillages des arbres obscurcissent les sous-bois.
Le rhizome horizontal est charnu et cassant et croît à la vitesse de deux à trois centimètres par an. La fleur n'occupe donc pas la même position année après année et se déplace en suivant son rhizome.



Tapis d'Anémone sylvie, Fontainebleau, (C) 2016 Greg Clouzeau
Tapis d'Anémone sylvie, Fontainebleau, (C) 2016 Greg Clouzeau

Tapis d'Anémone sylvie, Fontainebleau, (C) 2016 Greg Clouzeau
Anémone sylvie, Fontainebleau, (C) 2016 Greg Clouzeau


vendredi 15 avril 2016

Connaissez-vous la Proue de la Roche aux Sabots ?

C'est un peu à l'écart de la zone, entre le n°9 du circuit rouge et le circuit pour enfant que se trouve ce drôle de bloc d'escalade  très intéressant. Il fut ouvert par Jo Montchaussé et Cyril Le Menestrel (ils sont nombreux dans la famille !) avant de sombrer dans l'oubli et de réaparaitre grâce à une belle petite flèche rouge et blanche !


Les joueurs de blocs à la Roche aux Sabots s'éssayent à la proue (C) Greg Clouzeau
Les joueurs de blocs à la Roche aux Sabots s'éssayent à la Proue (C) Greg Clouzeau

Ma première visite sur la Proue (il y a déjà pas mal d'années) m'avait laissé dubitatif sur le 6B proposé en départ debout. J'utilise en effet une méthode avec un crochetage très haut transformant totalement la difficulté.  C'est même assez magique car cela permet de tenir un plat presque vertical dans un toit ! Magique.


La proue à la Roche aux Sabots c'est bien avec un crochetage (C) Greg Clouzeau
La proue à la Roche aux Sabots c'est bien avec un crochetage (C) Greg Clouzeau


Assis, cela monte sans doute la cotation à 6C notamment avec la méthode de Marc Dunand (jeté), ou, plus classiquement, en bloquant la grosse pince main droite en haut de la fissure.


De visite dans le coin, le bloc a lui aussi pris quelques rides mais franchement, mais avec le crochetage, c'est toujours plus facile !


La proue à la Roche aux Sabots c'est bien avec un crochetage (C) Greg Clouzeau
La proue à la Roche aux Sabots c'est bien avec un crochetage (C) Greg Clouzeau

Retrouvez les décomposés photos sur Bleau Info ( Une occasion de me voir de l'autre côté de l'objectif)



jeudi 14 avril 2016

Les peupliers qui tremblent en forêt de Fontainebleau


Tronc de peuplier tremble, Roche aux Sabots, Trois Pignons, (C) Greg Clouzeau
Il existe en forêt de Fontainebleau, un carrefour des Grisards. Mais qu'est-ce donc que ça un grisard ? Plus loin, entre Montigny sur Loing et le bornage de la forêt domaniale, il y a un lieu dit ''Les Trembleaux". Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Et bien je vais vous parler des peupliers et du Tremble que l'on rencontre parfois en forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons dans des secteurs plutôt secs contrairement à ce que l'on pourrait croire.


Le Tremble, est en fait lui aussi un peuplier (Populus tremula). Il  tire son nom de l’effet « tremblant » produit par son feuillage au moindre souffle de vent. Un superbe effet « vibrant » provoqué par la forme des pétioles des feuilles, plats et extrêmement flexibles.


Les peupliers sont des arbres de la famille des Salicacées (les Saules) dont le genre Populus comprend au moins 35 espèces dans les régions tempérées et froides de l'hémisphère nord et de nombreux hybrides. Les peupliers, arbres à la croissance rapide, se rencontrent rarement en forêt dense mais plutôt dans les ripisylves et aux abords des zones humides.
Le tremble s'hybride avec P. alba pour donner P. x canescens. Le peuplier grisard est donc, selon certaines sources, un hybride naturel du tremble et du peuplier blanc. Il présente des caractères des deux espèces et, ce qui est rare pour un hybride, il produit des graines fertiles. Sa dimension à l’âge adulte peut atteindre 20 à 30 mètres.

Le dimorphisme entre feuilles de rejets et feuilles de rameaux adultes est source de  nombreuses  confusions chez les peupliers... Je ne me risquerais donc pas  dans une identification plus précise des sujets observés.
Feuilles de tremble et de bouleau, Franchard Isatis, (C) Greg Clouzeau
Feuilles de tremble et de bouleau, Franchard Isatis, (C) Greg Clouzeau



Chatons, doux chatons...



Comme les autres peupliers, les fleurs sont groupées en beaux chatons. Ceux-ci deviennent gris argentés, à anthères rouges pour les mâles. Ca vous rappelle quelque chose ? Oui, j'ai évoqué ce sujet hier avec les bouleaux !
Rappelons simplement que ces chatons sont les fleurs des arbres... En fait des grappes d'inflorescences.  Difficile de reconnaître dans un chaton le schéma traditionnel d'une fleur. Par exemple, sur un chaton de Saule, les petites antennes jaunes ne sont que... des étamines...


Chatons du tremble, Roche aux Sabots, face au 24 rouge (C) Greg Clouzeau
Chatons du tremble, Roche aux Sabots, face au 24 rouge (C) Greg Clouzeau

En ce début avril, deux séances d'escalade, l'une à la Roche aux Sabots (Trois Pignons) et l'autre à Franchard Isatis, m'ont rappeler qu'au premier coup d'oeil, on pouvait prendre ces chatons tombés sur les rochers pour un nid de chenilles processionaires.

Chatons du tremble, Roche aux Sabots, face au 24 rouge (C) Greg Clouzeau
Chatons du tremble, Roche aux Sabots, face au 24 rouge (C) Greg Clouzeau


Mais le cas le plus intéressant est sans doute celui Peuplier noir (Populus nigra à cause de l'écorce) que l'on observera dans de nombreux bords de rivière et fleuve (il y en a par exemple quai Voltaire à Melun). Cette espèce est "dioïque" : les fleurs mâles et femelles sont portées par des arbres distincts !

A la fin de l'hiver, le peuplier noir est plutôt d'un somptueux rouge cramoisi (ce sont les chatons mâles...) qui va bientôt virer au vert clair (les chatons femelles) avant même que les feuilles n'apparaissent. Quelques semaines après l'explosion du feuillage, les fruits qui sont des capsules lâchent une sorte de ouate blanche contenant les graines, avec une telle densité que l'on croirait avoir à faire à des chutes de neige !

Fruits du Peuplier noir (Populus nigra) Melun (C) Greg Clouzeau
Fruits du Peuplier noir (Populus nigra) Melun (C) Greg Clouzeau

Fruits du Peuplier noir (Populus nigra) dans sa ouatte à Melun (C) Greg Clouzeau
Fruits du Peuplier noir (Populus nigra) dans sa ouatte à Melun (C) Greg Clouzeau
ou quand il neige en mai !

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mercredi 13 avril 2016

Les fruits du bouleau aiment le vent. Allergiques, s'abstenir !

J'ai déjà évoqué dans les fiches espèces les bouleaux et notamment le blanc ou bouleau verruqueux, (betula verrucosa), arbre pionnier négligé en forêt de Fontainebleau tant il est commun. En mars-avril, l'arbre fleurit tandis que se déploient les premières feuilles. Cette floraison est très intéressante à observer. Elle forme deux type de chatons, l'un pendant, l'autre dressé !
Mais attention, le bouleau fait aussi partie des arbres anémophiles,c'est à dire “qui aiment le vent”, et va donc libérer un pollen très léger, facilement transporté par le moindre souffle d’air qui sera la source de nombreuses allérgies !


Les amis du vents


Observez cette photo. Les plus gros et les plus longs chatons sont des groupes de fleurs mâles.
Elles fournissent le pollen aux fleurs femelles, petits chatons dréssés au dessus des feuilles qui viennent de sortir.



Les fleurs du bouleau, Fontainebleau, (C) Greg Clouzeau
Les fleurs du bouleau, Fontainebleau,
(C) Greg Clouzeau
Ce pollen sera dispersé par le vent ce qui occasionne beaucoup de pertes que les plantes anémophiles compensent toujours en produisant d’énormes quantités de pollen.

Leur présence dans l’atmosphère est responsable de réactions allergiques, en général saisonnières, qui se manifestent par des rhinites, crises d’asthme ou conjonctivites chez près de 20 % de la population française.

C'est la météo qui joue un rôle déterminant dans le déclenchement de la pollinisation, la quantité de pollen produit et le transport des grains de pollen dans l’air que nous respirons. Du coup, il existe même des systèmes d'alerte et des applications pour suivre l'épisode et prévenir les allergiques (voir notre article sur la TL2B) !

Plus tard, chacune des fleurs deviendra un fruit sec et brun constitué par une graine minuscule munie de deux ailes. L'ensemble formera un chaton sec qui s'écaillera pour permettre au vent (encore) de faire voler ces graines par milliers parfois très loin... C'est bien grâce à ça que le bouleau est une espèce pionnière dans la colonisation de nouveau milieu.

Les bouleaux sont nos amis


A notre que si les bouleaux sont parmis les aménophiles les plus allergisants, c'est aussi une plante médicinale dont les feuilles sont antiseptiques et diurétiques. Elles soignent aussi la goutte et les rhumatismes et aident à dissoudre les calculs. En usage externe, elles soignent les maladies de la peau. Mieux, les bourgeons fournissent une huile cholérétique utilisée en cosmétologie, l'écorce a une action fébrifuge, et la sève permet de fabriquer du sirop et un vin puis un vinaigre, après fermentation. C'est aussi un bois qui brûle très bien et quelques morceaux d'écorces ou brindilles permettent d'allumer un feu même avec du bois humide.

Pour finir, sachez que le bouleau fut autrefois qualifié d'arbre de la sagesse. Et c'est sans doute parce qu'avec ses branches souples et légères, certains maîtres d'école corrigeaient leurs élèves...


Les fleurs du bouleau, Fontainebleau, (C) Greg Clouzeau
Les fleurs du bouleau, Fontainebleau,
(C) Greg Clouzeau

mardi 12 avril 2016

Sur les rochers de Fontainebleau n'aie pas peur des iules !

Parmi les nombreuses bestioles que doit affronter le grimpeur de Fontainebleau, les iules sont sans doute celles qui font imédiatement crier et sursauter un public non averti ! C'est vrai qu'en général, on n’aime ce genre de petits animaux aux pattes multiples, se tortillant ou se faufilant partout et qui vous tombent dessus dans un ultime sursaut de défense. Une peur non raisonée pour un insecte totalement inofensif et même utile !



Iule ou Tachypodoiulus albipes, Forêt de Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau
Iule ou Tachypodoiulus albipes, Forêt de Fontainebleau, (C) 2015 Greg Clouzeau



Dans le langage scientifique, la iule s'apparente aux mille-pattes. C'est même un myriapode diplopodes, ce qui veut dire que chaque anneau porte 4 pattes. Julida, est détritivores, c'est à dire qu'elles se nourri de déchets  type feuilles et bois morts, fruits décomposés, etc.

Lorsqu'il est inquiété par un prédateur, l'iule se roule en spirale pour se protéger. Il peut parfois sécréter des substances répulsives qui laissent sur la peau des taches de couleur jaune-orangé et parfois une odeur acide et peuvent être légèrement urtiquantes si l'on est allergique... Bref ce mille-pattes nom compliqué de Tachypodoiulus albipes et au comportement débonnaire à quelques tours dans son sac pour nous faire frémir mais ne présente aucun danger en France.

Chez les Diplopodes, chaque mue apporte, suivant les groupes d'appartenance, un nombre plus ou moins grand de nouveaux anneaux. Par exemple 4 ou 5 pour les Julida (iules), 2 à 4 pour les Polydesmida (polydesmes), un seul pour les Glomerida (gloméris). Chaque anneau porte deux paires de pattes. Donc, plus il est vieux, plus le diplopode est long et a de pattes.


Les iules aiment humidité et chaleur  ! Du coup, on en trouve beaucoup à Fontainebleau après les orages de l'été qui les font ressortir. Ensuite, ils disparaissent comme par magie, se cachant dans un lieu moîte. Les iules ne se côtoient jamais sauf pour la reproduction. Ce sont donc de grands solitaires !


Sachez que depuis quelques années, certains en font même des élevages !

jeudi 7 avril 2016

A l'attaque de l'Elephant de Larchant

De tous les animaux du bestiaire bellifontain, le Rocher de l'Eléphant à Larchant est sans aucun doute l'un des plus célèbres au monde. Situé à quelques pas du parking, il est pris d'assaut chaque week end d'autant que certaines parties de son corps ne sont pas trop difficiles à escalader. En revanche, sur son flanc c'est une autre histoire ! C'est là que débute le circuit noir ED par deux passages problématiques : le surplomb de l'éléphant (n°1) et l'Y (n°2) tous deux dans le 6A fontainebleau.



Dans surplomb de l'éléphant, Larchant, (C) 2016 Greg Clouzeau
Dans surplomb de l'éléphant, Larchant, (C) 2016 Greg Clouzeau
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Pour les photographes en safari, mieux vaut passer tôt ou tard pour faire une photo de la bête seule. Et si en plus on veut une photo sans trace de magnésie... il va falloir s'armer de patience et d'une bonne brosse en poils de sanglier souple puis attendre une bonne pluie ! Ensuite, avec un peu de postproduction et une bascule en noir et blanc...(mais bon, j'aime les photos authentiques...)

l'éléphant, Larchant, (C) 2016 Greg Clouzeau
l'éléphant, Larchant, (C) 2016 Greg Clouzeau

Vu la dégradation de certaines prises formées par les plies de la peau du pachyderme, j'en viendrais presque à regretter qu'il soit grimpable !



Au rocher de l'éléphant, Larchant, (C) 2016 Greg Clouzeau
Au rocher de l'éléphant, Larchant, (C) 2016 Greg Clouzeau

Mise à jour du 03/10/2018
Le bloc est actuellement interdit d'accès et d'escalade par Arrêté municipal dans l'attente d'une expertise géologique
Toutes les informations sur cet article de la TL²B



lundi 4 avril 2016

Un week-end qui donne la banane

J'espère que vous avez bien profitez du soleil du week-end et que vous avez retrouvez la banane sur le rocher ! En tous les cas, celui-là semblait heureux de nous revoir ;-)

happy face, Dame Jeanne, Larchant, (C) 2016 Greg Clouzeau
happy face, Dame Jeanne, Larchant, (C) 2016 Greg Clouzeau

vendredi 1 avril 2016

Les genets : une plante intéressante à plus d'un titre


Genêt à balais (Cytisus scoparius), (C) greg Clouzeau
Qui ne connait pas ces arbustes jaunes qui bordent certains paysages et commencent parfois à fleurir dès le mois d'avril ? Sous cette appelation populaire de genet se cachent des  Fabaceae  appartenant à différents genres : Cytisus, Cytisophyllum,  Chamaecytisus, Echinospartum, Genista, Spartium. Parmi ces arbrisseaux, le Genêt à balais (Cytisus scoparius) est sans doute le plus commun de France et le plus présent en forêt de Fontainebleau. On le rencontre en plaine sur sols siliceux et dans les terrains arides, ou les zones déboisées. Très rustique il résiste à des gels jusqu'à -25 °C ! On l'appelle aussi, non sans raison Cytise.


Fleur jaune de Cytisus scoparius, Trois Pignons Fontainebleau



Le Genêt à balais mesure de 1 à 4 m. C'est un arbuste buissonnant avec de nombreuses tiges vertes anguleuses, aux petites feuilles caduques, simples et lancéolées ou composées et trifoliolées, mesurant de 5 à 15 mm de long. Au printemps, il se couvre entièrement d'une multitude de fleurs jaunes, de structure complexe et dépourvue de nectar qui seront pollinisées par les bourdons. Elles reste fermées jusqu'à ce qu'elles soient visitée par l'insecte puis restent ensuite ouvertes.
À la fin de l'été, ses fruits qui forme des gousses oblongues de 2 à 3 cm de long deviennent noires et sèches avant d'éclater bruyament pour répandre leurs graines.

Genêt à balais (Cytisus scoparius) en fleurs, (C) greg Clouzeau
Genêt à balais (Cytisus scoparius) en fleurs, (C) greg Clouzeau


Plutôt prolifique, cet arbuste européén est parfois considéré comme une plante envahissante du fait qu'elle gêne la régénération naturelle de certains arbres en supprimant la lumière aux jeunes plants (Inde, Californie, le nord-ouest des États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Canada...)


La plante renferme des amines (tyramine, dopamine), des flavonoïdes et des alcaloïdes (une vingtaine en tout). Autant dire que l'industrie pharmaceutique s'y intéresse beaucoup !

Si traditionnellement on utilisait la fleur comme diurétique et pour le traitement des troubles circulatoires, les rameaux sont récoltés pour en extraire la spartéine utile dans le traitement de l'éréthisme cardiaque mais aussi pour des produits de déclenchemet des accouchements (il est potentiellement abortif… donc contre indiqué en cas de grossesse).


Bien entendu, il doit son nom à un vieil usage pour fabriquer des balais mais il a aussi servi dans la fabrication des chaumes des toitures notamment en Lozère.



Rameau de Genêt à balais (Cytisus scoparius) (C) greg Clouzeau
Rameau de Genêt à balais 

Ecorce de Genêt à balais (Cytisus scoparius) (C) greg Clouzeau
Ecorce de Genêt à balais (Cytisus scoparius)

Fleur de genêt, Fontainebleau
Fleur de genêt, Fontainebleau