mercredi 28 février 2018

18 CréNatures en hibernation dans la Forêt de Fontainebleau

Baudroie des Abysses en forêt de Fontainebleau
Baudroie des Abysses en forêt de Fontainebleau
Il y a quelques jours, lors de ma sortie photographique sous la neige en forêt de Fontainebleau, outre les paysages singulièrement blanchis, j'ai tiré le portrait de quelques "CréNatures" drapées de leur grand manteau blanc. La magie de l'hiver !
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Profil à la houppe, Gorges d'Apremont, Fontainebleau
Profil à la houppe, Gorges d'Apremont, Fontainebleau


mardi 27 février 2018

Balade pour Manon aux Gros Sablons

En farfouillant mes archives, j'ai retrouvé de nouvelle diapositives datant de la période où je rédigeais les chroniques bleausardes pour Vertical Magazine dont celle-ci de l'ami Eric Allayaud dont j'ai eu un peu de mal à identifier le bloc. Pourtant un dévers pareil ne s'oublie pas !

Il s'agit d'une de ses nombreuses ouvertures de traversées dans la parcelle forestière 114 des Trois Pignons aux Gros Sablons Nord : Balade pour Manon 7a+.            
Une traversée basse qui va de gauche vers la droite avec une section assez bloc de 4 mouvements avant de remonter un gros dévers à trous. On peut faire le même départ et sortir par l'arête pour la balade de la vipère 6C ou la faire dans le sens inverse (La vipère) en sortant par l'arête 7a+.
 
Il y a plusieurs voies intéressantes dans ce secteur situé quelques mètres à droite du circuit des 25 bosses en remontant depuis le Chemin des Cassis.


Eric Allayaud dans Balade pour Manon 7a+, Gros Sablons Nord, Trois Pignons
Eric Allayaud dans Balade pour Manon 7a+, Gros Sablons Nord, Trois Pignons

lundi 26 février 2018

La mythique Etrave de la JA Martin

Après avoir passé des mois à grimper en salle pour cause de déluge à Fontainebleau, quel bonheur que ces quelques jours de soleil et froid sec sur nos cailloux ! L'occasion aussi de faire découvrir aux plus jeunes quelques lignes mythiques de Bleau ! Donc, direction la JA Martin (Rocher Cailleau) pour une visite de l'Etrave avec Théo Langlois.

Patrick Edlinger, l'Etrave, (R) G Kosicki
Les grimpeurs de ma génération ont souvent attrapé le virus de l'escalade en voyant des images du "Blond",  deltoïdes saillants, petit short rouge, bandeau dans les cheveux ! Patrick Edlinger (qui nous a quitté trop tôt, un 16 novembre 2012) serait justement l'ouvreur de cette ligne magnifique. "Serait" car du côté des mémoires de Bleau, on pense aussi à Alain Lebian, discret et très fort bleausard du moment. En tous cas, l'ami Patrick fut bien photographié dans l'Etrave dans les eighties par une grand monsieur de la photographie : Gérard Kosicki. Il a suivi PE de 1983 à 1993 et ses images m'ont donné à la fois le goût de l'escalade et de la photographie.

Sinon, pour le bloc, en 2004, le gratton du haut casse légèrement et la cotation passe de 7B à 7B+. Ensuite, Stéphan Denys et Laurent Darlot nous gratifient en mars 2006 d'un départ assis en 7C. Quant à l'ami Tony, il prend son élan depuis les inversées vers le gros trou de gauche pour un solide 8A. Enfin, à gauche toute, ce n'est visiblement qu'en 2014, à l'occasion du rebalisage du circuit bleu, que Pepito nous offre la remontée de la très belle arrête ronde.

Me revoici donc des décennies après mes premiers essais dans ce bloc, à nouveau posté devant cette proue mythique, mais derrière l'objectif cette fois. Théo s'offre le 7B+ après avoir manqué de peu le flash puis, mis au défis et malgré un doigt percé, s'adjuge aussi le départ assis.
Cliquez sur une photographie pour basculer en plein écran.


Théo dans l'Etrave, 7B+, JA Martin
Théo dans l'Etrave, 7B+, JA Martin
 
Théo dans l'Etrave, 7B+, JA Martin
 
Théo dans l'Etrave, 7B+, JA Martin
 

Théo dans l'Etrave, 7C assis
Théo dans l'Etrave, 7C assis
 
Théo dans l'Etrave, 7C assis
 
Théo dans l'Etrave, 7C assis
 

Théo dans l'Etrave, 7C assis

vendredi 16 février 2018

Lueur d'espoir aux Demoiselles

Voici un collector savoureux du milieu des années 90 avec l'ouverture cette fissure unique dans le genre à Fontainebleau par Régis Allayaud !
Lueur d'espoir est en effet une fissure à verrous qui démarre au fond d'un dévers à 60 ° et vous offre 5 bons mètres de torture pour préparer votre prochain trip aux USA.
Comptez tout de même un bon 7C bloc et n'oubliez pas le strappal...
Ce bloc fabuleux se trouve aux Rocher des Demoiselles en contre-bas du n°6 du circuit orange...

Régis Allayaud, Lueur d'espoir, 7C, Fontainebleau
Régis Allayaud, Lueur d'espoir, 7C, Fontainebleau

jeudi 15 février 2018

Didi joue Fantasia chez les Ploucs au Rocher Canon

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas partagé avec vous une de mes images des années 90... En farfouillant un peu dans mon disque dur, j'ai retrouvé quelques scans inédits de diapositives de cette période dont celle-ci de mon comparse Didier Gérardin.

Outre le roman, la BD et le film, Fantasia chez les ploucs est un 7A+ du Rocher Canon, caché sur l'envers de la dalle de départ du circuit bleu clair. Un léger dévers ouvert par Stéphan Denys et pour lequel Laurent Vigouroux nous proposa bien des années plus tard une version assis en convention qui tourne dans le 7C

Didier Gérardin, Fantasia chez les ploucs, 7A+, Rocher Canon

mercredi 14 février 2018

Le pin aux 17 branches sur la neige

Les Gorges d'Apremont abritent de très nombreux arbres remarquables dont quelques unes des plus "vieilles écorces" comme aimaient à les appeler les peintres de Barbizon. Si ces peintres ont longtemps combattus l'administration forestière et ses plantation de pins, ce magnifique spécimen au tronc court, divisé en 5 rameaux et portant 17 branches aurait sans doute réussit à les séduire...
 
Pin aux 17 branches, Gorges d'Apremont, Forêt de Fontainebleau, Barbizon
Pin aux 17 branches, Gorges d'Apremont, Forêt de Fontainebleau, Barbizon
 
Pin aux 17 branches, Gorges d'Apremont, Forêt de Fontainebleau, Barbizon
Pin aux 17 branches, Gorges d'Apremont, Forêt de Fontainebleau, Barbizon
 


mardi 13 février 2018

Cortomaltèse et l'homme volant

Cortomaltèse  est sans aucun doute un des 6C+ les plus essayés de la forêt de Fontainebleau. Forcément quand un bloc est aussi simple et à deux pas du plus célèbre triptique de Bleau dans le fameux Bas Cuvier...
Deux bons plats (malheureusement un peu améliorés !), une marche de pied et un mouvement dynamique pour atteindre une rampe encore plus plate mais salvatrice pour ceux qui arrivent à la tenir !

Comme je fais quelques mises à jour sur le site (une nécessité depuis la disparition de certaines images suite à un changement d'hébergeur) je reposte ces deux images atypiques du bloc en espérant qu'elles vous plaisent.

A vous de jouer à l'homme volant !

Cortomaltèse, 6c+, Bas Cuvier, Fontainebleau, octobre 2013, (C) Greg CLOUZEAU
Cortomaltèse, 6c+, Bas Cuvier, Fontainebleau, octobre 2013, (C) Greg CLOUZEAU



Cortomaltèse, 6c+, Bas Cuvier, Fontainebleau, octobre 2013, (C) Greg CLOUZEAU
Cortomaltèse, 6c+, Bas Cuvier, Fontainebleau, octobre 2013, (C) Greg CLOUZEAU
 

lundi 12 février 2018

Fontainebleau sous la neige ou les alpes suisses à Paris !

Du 06 au 10 janvier 2018, l'Ile de France et donc la forêt domaniale de Fontainebleau était sous la neige...Oh, pas beaucoup. 15 à 20 cm seulement. Mais il n'en faut pas beaucoup plus pour transformer les 25 bosses, pignons et autres Gorges de Franchard ou d'Apremont en montagne pour parisiens ! Rien d'exceptionnel, l'histoire de cette forêt a vu bien des hivers rigoureux mais c'est pour moi l'occasion de vous citer quelques extraits littéraires tirés de mon manuscrit "10 000 ans d'histoire, un siècle d'escalade", désormais remisé...
 
 Bien avant que les grimpeurs ne se l'approprient, la forêt fut mise à la mode par une poignée d'artistes qui préféraient leur charmante forêt aux divers salons parisiens à la mode.

Connaissez-vous Etienne Pivert de Senancour ? Cet auteur méconnu a écrit un roman intitulé Obermann. Un drôle de livre pas très facile à lire mais incontournable pour qui s'intéresse à notre forêt.  C'est une sorte d'autobiographie basée sur une correspondance fictive où il évoque longuement la forêt de Fontainebleau. D'ailleurs, Senancour s'est longuement attaché à décrire la beauté et la magie des paysages bellifontains dans ses ouvrages comme Isabelle mais surtout, Les rêveries sur la nature primitive de l'homme. Senancour ne s'arrête pas là et publie quelques articles sur cette magnifique forêt notamment en 1812 dans Mercure de France. Toutefois, il faut bien le reconnaître, cet auteur reste peu connu et son roman Obermann, même préfacé par Sainte Beuve en 1833 ou George Sand en 1840, ne rencontra qu'un succès d'estime.


Voilà ce qu'en dit justement George Sand dans sa préface :

"Quelle belle chose que cette forêt ! Senencour l'a bien décrite dans certaines pages où il veut bien céder au charme qui s'empare de lui. Sa peinture large et bien tranchée est encore ce qui résume le mieux certains aspects. Mais il ne rend pas justice, dans toutes ses lettres, à ce beau lieu. Il rapetisse comme s'il avait peur de le trop admirer. Il le voit à travers son spleen. Il veut qu'on sache bien que ce n'est pas vaste et accidenté comme la Suisse. A quel propos fait-il ce parallèle, je ne le sais.


Hiver 2018 dans les Gorges d'Apremont, Fontainebleau, Barbizon
Hiver 2018 dans les Gorges d'Apremont, Fontainebleau, Barbizon
 
Certes en tant que montagnes, celles-ci ne sont pas des Alpes ; mais, en tant que bois charmants les grands pins de la Suisse n'ont pas les qualités propres à la nature de notre forêt : nature à la fois mélancolique et riante, et qui ne ressemble qu'à elle même. On veut toujours comparer : c'est un tort qu'on se fait, c'est une guerre puérile à sa propre jouissance.
Ce qui n'est pas beau d'une certaine façon n'est ni plus ni moins beau que ce qui est beau d'une manière toute différente. Pour moi, je passerai ma vie ici sans regretter la Suisse et réciproquement.


Hiver 2018 dans les Gorges d'Apremont, Fontainebleau, Barbizon
Hiver 2018 dans les Gorges d'Apremont, Fontainebleau, Barbizon


Là où l'on se trouve bien, je ne comprends pas le besoin du mieux. Je ne sais pas si le proverbe est vrai d'une manière absolue ; je ne crois pas qu'il en ait la prétention, car les sentences sont toujours relatives. Mais, en fait de locomotion, de curiosité, de jouissance personnelle, je croirais volontiers que le regret ou le désir du mieux est un leurre de l'imagination malade. C'était bien le fait de Senecour. Obermann est un génie malade. Je l'ai bien aimé, je l'aime encore, ce livre étrange, si admirablement mal fait : mais j'aime encore mieux un bel arbre qui se porte bien."


Et Gorge Sand, en rajoute encore sur cette comparaison avec la Suisse dans un lettre adressée à Marie d'Agoult datée du 25 août 1837, où elle écrit, à propos de Bleau : "C'est vraiment un pays adorable, une petite Suisse de poche dont les Parisiens ne se doutent pas, et qui a l'avantage de n'attirer personne."


Hiver 2018 dans les Gorges d'Apremont, Fontainebleau, Barbizon
Hiver 2018 dans les Gorges d'Apremont, Fontainebleau, Barbizon
 
 
Une vison qui ne fut pas partagée par tous les auteurs français ! Ainsi Stendhal n'a su reprocher à ces paysages que leur banalité et leur ridicule au travers d'une comparaison avec les gigantesques paysages des Alpes : "Les rochers de Fontainebleau sont ridicules ; ils n'ont pour eux que les exagérations qui les ont mises à la mode. Le parisien qui n'a rien vu se figure, dans son étonnement, qu'une montagne de deux cents pieds de haut fait partie de la grande chaînes des Alpes. Le sol de la forêt est donc fort insignifiant ; mais, dans les lieux où les arbres ont quatre - vingt pieds de haut, elle est touchante et fort belle." (dans Mémoires d'un Touriste).


Hiver 2018 dans les Gorges d'Apremont, Fontainebleau, Barbizon
Hiver 2018 dans les Gorges d'Apremont, Fontainebleau, Barbizon
 
 
Bref, c'est hélas trop souvent cette comparaison avec la montagne que celles et ceux qui ne connaissent pas grand chose de notre massif forestier utilisent pour qualifier Bleau.

Allez, voici quelques unes de mes photographies de samedi...Les autres arrivent !
 
 
 
 
 
 
 
 


vendredi 9 février 2018

Journée blanche dans les Gorges d'Apremont

Les 6 et 7 février 2018, la neige s'abattait sur l'Ile-de-France et donc la Forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons. Comme souvent, quand il tombe plus de 5 cm, les franciliens galèrent... alors cette fois, je suis allée faire un tour pour profitez de la forêt (même sans soleil).
 
Bien équipé et en avançant avec prudence dans le silence assourdissant seulement troublé par les craquements des pins perdant la tête, j'ai fait quelques images pour mettre en application mes conseils photographiques...
 
En attendant soyez prudents !



Neige dans les Gorges d'Apremont, Forêt de Fontainebleau, Barizon, le 07 février 2018
Neige dans les Gorges d'Apremont, Forêt de Fontainebleau, Barizon, le 07 février 2018

mardi 6 février 2018

10 photographies pour mieux prendre racines en forêt de Fontainebleau

Les arbres de la forêt de Fontainebleau ont ceci de remarquable qu'ils prennent racines dans un sol souvent très pauvre pour y puiser leur force. Si le chêne les enfonce profondément, hêtre et pin étendent leurs vertes tentacules sur des tapis feuilles rouillées par l'automne, enlacent, slaloment, zigzaguent, serpentent, contournent les rochers pour mieux s'accrocher à la vie.


Pied de hêtre, Fontainebleau
Pied de hêtre, Fontainebleau

Pied de hêtre, Fontainebleau
Pied de hêtre, Fontainebleau

Pied de hêtre, Fontainebleau
Pied de hêtre, Fontainebleau
 

Pied de hêtre, Fontainebleau
Pied de hêtre, Fontainebleau
 
 

Pied de hêtre, Fontainebleau
Pied de hêtre, Fontainebleau
Pied de hêtre, Fontainebleau
Pied de hêtre, Fontainebleau
Pied de  pin, Fontainebleau
 
Pied de  pin, Fontainebleau
Pied de  pin, Fontainebleau
 

Pied de  pin, Fontainebleau
Pied de  pin, Fontainebleau

Pied de Chêne, Fontainebleau
Pied de Chêne, Fontainebleau