vendredi 30 juin 2017

La Raiponce se cache aussi en forêt de Fontainebleau

Campanule raiponce (Campanula rapunculus), Fontainebleau.La flore de la forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons n'a de cesse de me surprendre ! Année après année, je ne me lasse pas de découvrir de "nouvelles" espèces au détour d'un bloc. Il y a quelques semaines, je suis tombé sur un magnifique pied de 60 cm de clochettes violettes suspendues au vent. Des campanules mais géantes !  C'est la Campanule raiponce (Campanula rapunculus) une plante herbacée bisannuelle de la famille des Campanulacées.

C'est une plante dressée de 40 à 80 cm de haut, légèrement velue, non ramifiée, aux feuilles inférieures pétiolées, ovales, légèrement dentées, aux feuilles supérieures sessiles, étroites et lancéolées. L'inflorescence est une grappe lâche généralement non ramifiée, de fleurs bleu-pâle à violet en cloches.

Elle se trouve en Asie occidentale, en Afrique septentrionale et en Europe. En France métropolitaine, elle est signalée partout sauf dans 5 départements mais semble en régression, notamment dans le sud. Campanula rapunculus pousse dans les sous-bois clairs, les prés et les lieux secs et c'est au sommet du Potala, dans les Trois Pignons que je l'ai rencontré la première fois.

Campanule raiponce (Campanula rapunculus), Fontainebleau.
Campanule raiponce (Campanula rapunculus),
Fontainebleau.

La "raiponce" est aussi parfois appelée Rave sauvage car cette plante était cultivée comme légume autrefois pour ses racines charnues et ses jeunes pousses. Dès le XVIe siècle elle est "améliorée" par rapport à sa souche "sauvage". Les feuilles étaient utilisées en salade et les racines étaient soit râpées crues en salade, soit cuites à l'eau.

Vous vous êtes sans doute demandé d'où elle tient ce nom aujourd'hui associé au film d'animation de Disney sorti en 2010 ? Si Campanula rapunculus est la plante éponyme du conte des frères Grimm adapté par les studios Disney, son étymologie est moins glamour puisque Campanula vient du latin Campana qui signifie cloche et rapunculus de Rapa, la rave...

Elle pourrait être confondue avec sa sœur la Campanule fausse raiponce, Campanula rapunculoides mais dont les fleurs sont plus fermées et disposées en un épi unilatéral sur une longue tige.  A ne pas confondre également avec la Campanule de Bologne C.bononensis aux fleurs groupées par deux ou trois.



Campanule raiponce (Campanula rapunculus), Fontainebleau.
 Campanule raiponce (Campanula rapunculus), Fontainebleau.


jeudi 29 juin 2017

La pilule est amère à la Ségognole

Petit retour au soleil sur le superbe circuit rouge TD+ du Rocher de la Ségognole dans les Trois Pignons avec le petit dévers de Pilule Amère (n°12).
Un rétablissement proposé à 6A et qui posera sans doute quelques difficultés à celles et ceux qui ont du mal à monter les jambes !

Christophe dans Pilule Amère, 6A, 12 rouge, à la Ségognole.
Christophe dans Pilule Amère, 6A, 12 rouge, à la Ségognole.

mardi 27 juin 2017

La pince multi-prises est au Bois Rond

C'est encore une belle voie du circuit rouge ED- du Bois Rond que je vous invite à découvrir. Elle porte le n°40 et marque l'arrivée du circuit qui se trouve, une fois n'est pas coutume, juste à droite du bloc n°1 !
La Pince Multi-Prises est donc cet angle déversant et arrondi d'où émergent quelques protubérances qu'il va falloir serrer fort avant de se rétablir, surtout si vos pieds partent ! Mais avec un bon crochetage de talon cela devrait bien se passer et vous ferez rapidement la croix dans ce joli 5B.


Ivan aux prises avec la pince multi-prises sur le circuit rouge du Bois Rond
Ivan aux prises avec la pince multi-prises sur le circuit rouge du Bois Rond


lundi 26 juin 2017

C'est le bon moment pour photographier les demi-deuils en forêt de Fontainebleau

Avec les fortes chaleurs des derniers jours, les fleurs des pelouses des forêts domaniales de Fontainebleau, des Trois Pignons et de la Commanderie, ont une forte tendance à se faner. C'est pourtant au dessus de celles-ci que volent en juillet-août de nombreux papillons remarquables. Parmi eux, les demi-deuils, grands papillons noirs et blancs se remarquent facilement et volaient en grand nombre ce week-end. Le Demi-deuil (Melanargia galathea), est donc une espèce de lépidoptères (papillon) appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Satyrinae, à la tribu des Satyrini et au genre Melanargia. Voilà pour les puristes !


C'est un papillon de taille moyenne (5 à 6 cm) qui présente un magnifique damier noir et blanc les ailes ouvertes. Le revers dessine en noir les limites des damiers avec dans la forme type une ligne d'ocelles aux postérieures. Le revers de la forme Melanargia galathea leucoderma Esper est blanc. Dans les formes Melanargia galathea procida Herbst et encore plus chez Melanargia galathea magdalanea Reichl, le noir domine. Sur le dessous des ailes postérieures, on remarque une série d’ocelles – taches en forme d’yeux – dans les tons bruns. Le mâle et la femelle sont ressemblants, mais la femelle est un peu plus grande et présente sur le dessous de l’aile postérieure les mêmes dessins, mais bruns sur fond jaunâtre.




Demi-deuil (Melanargia galathea), Fontainebleau


Contrairement à de nombreux autres Rhopalocères, le mâle ne guette pas le passage des femelles depuis un perchoir, mais les recherche activement en vol parmi les graminées. Autre particularité de l'espèce, Madame ne se préoccupe pas beaucoup de sa progéniture ! Les œufs sont tout simplement largués en vol ou lâchés d'un perchoir. La chenille éclot environ 3 semaines plus tard. Les larves grignotent quelques feuilles avant de chercher un abri pour l'hivernage. Puis la chenille reprend son activité au printemps; elle se nymphose fin mai, à proximité du sol.

Où trouver des demi-deuils en forêt de Fontainebleau ?



Même si les milieux ouverts se font de plus en plus rares en forêt de Fontainebleau et ont tendance à se refermer en se couvrant de buissons puis d'arbres (voir notamment le parking du Rocher Canon depuis sa fermeture il y a une dizaine d'années), il reste quelques belles places d'observation.


C'est le cas de la grande pelouse du Rocher Saint Germain (Cabaret Masson), de la plaine de Chanfroy (hélas et heureusement clôturée) ainsi que les abords des aqueducs qui constituent de formidables biotopes. D'ailleurs, c'est le long de celui de la Vanne que j'ai fait ces images car le Demi-deuil fréquente les terrains enherbés, prairies et bas-côtés de routes ou voies de chemin de fer. Il apprécie notamment les fleurs de Centaurées. Particulièrement actif les jours ensoleillés, il demeure en position de repos sous les herbes, ailes repliées, dès que le temps se couvre. Le week-end dernier, plus d'une trentaine d'individus virevoltait sur cette bande herbacée.




Demi-deuil (Melanargia galathea), Fontainebleau











mercredi 21 juin 2017

les obli-yettes du Bois Rond

Restons sur le circuit rouge ED- du Bois Rond avec une nouveauté introduite en 2011 au numéro 36, les Obli-Yettes !
Ce surplomb se fait en départ assis à droite en profitant d'une grande rampe de lancement avant une remontée en force sur un plat lointain...
Si le bloc ne vaut pas plus de 6B, mieux vaut avoir les bras longs et les jambes courtes pour sortir de la cave !
 En même temps avec cette chaleur, on n'a pas vraiment envie d'en sortir...
Une formalité pour Nicolas et Ivan ce qui me permet de vous proposer deux images et deux points de vue !

Nico sort des obli-yettes, n°36 rouge, Bois Rond
Nico sort des obli-yettes, n°36 rouge, Bois Rond
 
Ivan sort des obli-yettes, n°36 rouge, Bois Rond
Ivan sort des obli-yettes, n°36 rouge, Bois Rond
 

mardi 20 juin 2017

Le vélo de Max se trouve au Bois Rond

Cela ressemble sans doute à une de ses petites phrases codées lancées sur les ondes durant l'occupation mais il s'agit d'un jeu de mots nommant une drôle de traversée du circuit rouge ED- du Bois Rond. D'ailleurs, un peu plus haut sur le pignons, dans le même registre, se trouve Anna et Robie.

Comme beaucoup de traversée ouvertes au milieu des années 90, j'ai ajouté Le vélo de Max au tracé initial d'Alain Vinouze et Arnaud Ansart lors de ma première réfection du balisage en lui donnant le n° 38 bis. Un enchaînement difficile que j'avais sans doute sous estimé et quyi m'a pris pas mal de temps. C'est avec plaisir que j'y suis retourné, donner les méthodes aux copains pour leur séance de travail. J'en profite donc pour vous proposer ce décomposé en 16 photographies avec Ivan mais surtout Sylvain, très proche du but !

Elle démarre assis à droite, passe sous le 38 rouge (retord), puis sous le 24  bleu (crawl) avant un repos dans la conque où se trouve une très belle orange pouvant servir d'échappatoire (6b+/c).

Comme toujours cliquez sur une photographie pour passer en plein écran.

 

 

 

 

 

 

 
 


Après cette première partie plutôt physique, elle se poursuit vers la gauche, dans une succession de mouvements délicats et aléatoires mêmes si les pieds sont sur une marche ! Ecart, puis regroupement, avant un croisé qui fait couiner et une remontée difficile avant de basculer sur l'arrête pour une version que je proposerait aujourd'hui plutôt à 6c+/7a...

 
 
 
 
 
 
 
 

lundi 19 juin 2017

Le long fleuve tranquille du circuit rouge du Bois Rond

Ivan dans le long fleuve tranquille, 6A, Bois Rond, Trois Pignons
Voilà bien longtemps que je n'ai pas posté de photographies d'escalade et tout particulièrement du circuit rouge ED- du Bois Rond dans les Trois Pignons.

Ce circuit dont j'ai rafraîchi le balisage l'an dernier alterne dalles et murs techniques avec des traversées surplombantes assez longues.
Parmi celle-ci, Le long fleuve tranquille (n°37 rouge) offre une très belle succession de croisés physiques sur grosses prises pour une jolie promenade en 6A (par le bas) ou 6B en départ assis. Petit décomposé photographique des mouvements du mur avec l'ami Ivan.

Ivan dans le long fleuve tranquille, 6A, Bois Rond, Trois Pignons
 
Ivan dans le long fleuve tranquille, 6A, Bois Rond, Trois Pignons
 
 
 
 
 
 
 

mercredi 14 juin 2017

Digitales pourpres forestières.

digitale pourpre (Digitalis purpurea) Trois Pignons, Fontainebleau
Ces magnifiques plantes fleurissent de juin à septembre assurant ainsi une source régulière de pollen et nectar durant plusieurs semaines pour les insectes en lisière de nos forêts, sur des sols plutôt acides, frais et légèrement ombragés et jusqu' plus de 1000 mètres d'altitude dans nos montagne..

Mais elles sont aussi belles que dangereuses ! Ultra toxique, même. Mais comme souvent c'est une bénédiction pour la médecine qui a trouvé dans les feuilles de la digitale pourpre (Digitalis purpurea) et de la digitale laineuse (Digitalis lanata), la digitoxine ou digitoxoside, (digitaline)  un glycoside cardiotonique. Elles ne sont pas nombreuses dans la Domaniale de Fontainebleau mais se rencontre ici et là et c'est en lisière de la domaniale des Trois Pignons, non loin de la Roche aux Sabots, que j'ai pu photographier ces belles cloches.

Description


Les digitales forment le genre Digitalis et compte environ vingt espèces de plantes herbacées classiquement placées dans la famille des Scrofulariacées. Le nom provient du latin digitus c'est-à-dire « doigt » et fait référence à la facilité avec laquelle on peut introduire un doigt dans la corolle de la fleur de Digitalis purpurea. Pour la même raison, les Anglais nomment ces plantes foxglove, « gant de renard » et les Allemands fingerhut, « chapeau de doigt ». En français, d'autres appellations existent comme « Dé de Bergère », « Gant de Bergère », « queue-de-loup » suivant les régions.

digitale pourpre (Digitalis purpurea) Trois Pignons, Fontainebleau
Digitale pourpre (Digitalis purpurea) Trois Pignons, Fontainebleau
Cliquez pour afficher en plein écran

Les feuilles sont soit basales, en rosette, soit caulinaires. La tige est simple, dressée, creuse, et avec une consistance plutôt coriace à section anguleuse.  Sur la tige, les feuilles simples, sont alternées avec une base simple (ou légèrement décurrente). Les feuilles sont entières, ovales, pétiolées avec une base en coin et un limbe gaufré, avec un bord crénelé et un sommet pointu. Leur face supérieure est pubescente alors que leur face inférieure tomenteuse .


digitale pourpre (Digitalis purpurea) Trois Pignons, Fontainebleau
digitale pourpre (Digitalis purpurea)
Les fleurs sont regroupées en grappe. Les fleurs sont purpurines, tachées de violet à l'intérieur. Elles sont portées par un pédoncule court lui aussi tomenteux. Elles présentent 4 étamines soudées à la corolle, de taille différente, en deux groupes de deux. Les anthères des étamines sont allongées, avec deux loges chacune. Le pistil est surmonté d'un seul style et d'un seul stigmate bifide. La corolle est en forme de tube avec des lobes inégaux (une lèvre supérieure simple, et une lèvre inférieure avec trois lobes). Le calice est lui aussi tomenteux et est formé de 5 lobes ovales, soudés à la base.

Alors "tomenteux", c'est pour les puristes botanistes, car la plupart d'entre nous dirait : cotonneux,  recouvert de poils épais, ou d'un duvet de poils fins donnant une impression feutrée.

La digitale est très courante en région parisienne d'autant plus qu'elle est aussi vendue pour les jardins.

Attention : la plante est toxique dans toutes ses parties.

La digitoxine fut découverte en 1775 par William Withering, un médecin et botaniste britannique. L'utilisation thérapeutique moderne de cette molécule est rendue possible grâce aux travaux du pharmacien et chimiste français Claude-Adolphe Nativelle qui isole en 1868 la digitaline sous forme cristallisée par purification d'un extrait alcoolique de feuilles de digitale dans le chloroforme. On l'utilise dans le traitement de diverses affections du cœur comme l'insuffisance cardiaque.

Chaque plant contient à des doses différentes le principe actif. Les concentrations en alcacloïdes toxiques des digitales laineuses (D. lanata) ou des digitales jaunes (D. lutea) peuvent être plusieurs fois supérieures à celles trouvées dans D. purpurea . En plus, cette concentration semble varier en fonction de son exposition au soleil de la plante.

digitale pourpre (Digitalis purpurea) Trois Pignons, Fontainebleau
digitale pourpre (Digitalis purpurea) Trois Pignons, Fontainebleau

mardi 13 juin 2017

Apremont Désert c'est le Dolmen des vieux

Des très nombreux blocs remarquables ouverts à Apremont Désert par l'ami Tony ou Eric Allayaud, le bloc du Dolmen des vieux est un toit incontournable. Si ceux-ci sont nombreux dans le secteur, idéal pour se mettre à l'ombre, le Dolmen compte sans doute parmi les plus beaux toit de Bleau avec des prises extraordinairement sculptées dans un rocher où les oxydes de fer ont bien coloré le plafond.

Farid dans le plafond du Dolmen des vieux, 7A+, Apremont Désert, Fontainebleau
Farid dans le plafond du Dolmen des vieux, 7A+, Apremont Désert, Fontainebleau

Pour cette version en 7A/7A+, il faut partir assis à droite dans la fosse avec un subtil crochetage et sortir au niveau dans du mur à coté du n°21 jaune non sans avoir arqué un méchant gratton ! Autant dire que les poids lourd auront plus de mal que les poids plumes... Un exercice brillement réussit par Franck entièrement flashé par l'ami Farid... Comme quoi, les vieux...

Franck dans le mur du Dolmen des vieux, 7A+, Apremont Désert, Fontainebleau
Franck dans le mur du Dolmen des vieux, 7A+, Apremont Désert, Fontainebleau
 
Franck dans le mur du Dolmen des vieux, 7A+, Apremont Désert, Fontainebleau
Franck dans le mur du Dolmen des vieux, 7A+, Apremont Désert, Fontainebleau
 
Franck dans le mur du Dolmen des vieux, 7A+, Apremont Désert, Fontainebleau
Franck dans le mur du Dolmen des vieux, 7A+, Apremont Désert, Fontainebleau
 
 

lundi 12 juin 2017

L'orpin des rochers, la belle étoile des Trois Pignons


l'Orpin rupestre (Sedum rupestre L.) Vallée chaude, Trois Pignons.
De toutes les fleurs jaunes visibles en juin juillet, les orpins(Sedum ) sont sans doute les plus remarquables.
Cette plante vivace de la famille des Crassulacées (Crassulaceae) se fait discrète toute l'année avant d'étaler au grand jour ses fleurs étoilées d'un jaune d'or éclatant.

Les fleurs des orpins sont le plus souvent en étoile à 5 branches (parfois 4 ou 6) et ont généralement 2 fois plus d'étamines que de pétales.

Le genre Sedum est composé de plus de 400 espèces de plantes succulentes, c'est à dire adaptées pour survivre dans des milieux arides du fait des caractéristiques du sol ou du climat. Cette résistance est liée à leur capacité de stocker de l'eau dans les feuilles, les tiges ou les racines. Les plantes succulentes sont très souvent xérophytiques (se dit de tout moyen qui empêche la perte d'eau). Par exemple les feuilles peuvent être recouvertes d'une cire ou de poils, ou présenter une réduction de la surface... On les trouve un peu partout dans l'hémisphère nord y compris dans de très hautes altitudes. Elles pousses sur tous types de sol, y compris les plus pauvres et plus acides et peuvent se contenter d'un creux de rocher avant de coloniser tout un mur... Rien d'étonnant donc à ce qu'elles fleurissent au milieu du sable des Trois Pignons et résistent bien aux très hautes et très basses températures de la Vallée Chaude.

Si elles sont souvent appelées « plantes grasses », elles ne contiennent aucune graisse et doivent cette mauvaise appellation à leur aspect massif.


Orpin rupestre (Sedum rupestre L.) Vallée chaude, Trois Pignons.
Orpin rupestre (Sedum rupestre L.) Vallée chaude, Trois Pignons.
Si vous connaissez très certainement le très commun Orpin brûlant dit aussi poivre des murailles (Sedum acre), vous trouverez sans doute plus beau, l'Orpin rupestre (Sedum rupestre L.) dit aussi Orpin des rochers ou Orpin réfléchi avec qui la confusion est tout a fait possible. Ce dernier est beaucoup plus grand (15 à 40 cm de haut contre une dizaine pour l'Orpin acre).

Orpin rupestre (Sedum rupestre L.) Vallée chaude, Trois Pignons.
Orpin rupestre (Sedum rupestre L.) Vallée chaude, Trois Pignons.

Description l'Orpin rupestre (Sedum rupestre L.) :

La souche émet de nombreux rejets stériles, à feuilles serrées formant un épi dense. La tige est dressée, pleine, avec une consistance herbacée, à section ronde. Elle a une surface lisse et glabre. Les feuilles sont simples, alternées, à bords parallèles, non pétiolées, plus ou moins cylindriques avec un prolongement à la base (Celles de leurs petites sœurs sont triangulaires) Elles ont un limbe succulent, avec un bord lisse et un sommet pointus. Leurs deux faces sont glabres.

Les fleurs jaunes sont regroupées en épi. Les deux ou trois épis portés par une tige forment un corymbe. Surtout, les fleurs sont portées par un pédoncule court et glabre ce qui n'est pas le cas pour l'Orpin brûlant. Elles présentent 10 à 16 étamines soudées entre elles. Les filets des étamines sont poilus à la base. La corolle est formée de 5 à 8 pétales égaux, libres, avec l'extrémité arrondie.
Le calice est glabre. Il est formé de 5 à 8 sépales libres triangulaires, appliqués sur les pétales, moins longs que la corolle.

Celles de l'orpin brûlant sont donc dépourvues de pédoncule et ne présentent que 10 étamines libres.
La corolle est formée de 5 pétales libres, avec l'extrémité pointue. Le calice est glabre. Il est formé de 5 sépales libres ovales, disposés en coupe.