mardi 23 avril 2019

Les nouvelles escalades balisées du Calvaire



Le secteur d'escalade du Calvaire est sans aucun doute le plus proche de la gare de Fontainebleau. C'est aussi le point culminant de la forêt domaniale (alt.143 m). Très fréquenté par les grimpeurs jusqu'à la création des premières salles d'escalade au début des années 90, le site devait plus sa réputation à la grande grotte qui permettait de longues traversées abritées de la pluie et des escalades renversantes qu'à son circuit orange AD+ tracé initialement en vert en 1977 par Charles Christe. En effet, ce qui caractérise le site du Calvaire, ce n'est pas le petit chaos de blocs formé dans une forte pente mais le très long fronton de platière parcourut par le sentier bleu Denecourt n°2. Ici, soit les blocs sont criblés de trous en tous genre et d'incrustations ferrugineuses, soit très compacts et fissurés notamment sur le rempart. Depuis mai 2009, après l'amputation du toit du Saint Roch de 16,5 tonnes de rocher, le secteur était un peu abandonné par les grimpeurs malgré diverses ouvertures de haut niveau et des entretiens régulier du circuit notamment par Christophe Forestier en 2014.
Mais voilà qu'au printemps 2018, Hervé Béranger, Axel Denier et Jean Cabane, ont eut la très bonne idée de finaliser le balisage de deux nouveaux circuits d'escalade :  un jaune peu difficile et peu exposé de 45 numéros et 8 bis et un circuit bleu (D+) de 30 numéros, 4 bis dont neuf voies en cinquième degré complètent maintenant le circuit orange. Ajoutez une poignée de très beaux blocs en 6, 7 et 8 et la proximité de la ville et vous avez là un site à redécouvrir d'urgence ! Les circuits se déroulent dans la pente à l'ombre de grands arbres et peuvent sécher lentement sans vent.
















Le circuit jaune escalade les nombreux petits blocs aux prises franches qui sont coincés entre les plus gros cailloux du sites alors que l'orange, imaginé comme un parcours d'entrainement à la montagne, alterne montées, désescalades et traversées sans poser un pied au sol notamment sur les grands murs du rempart. Une escalade atypique sur un grès qui ne l'est pas moins avec ses incrustations d'oxyde de fer qui lui donnent des couleurs si particulières allant du rouille foncé à l'orange en passant par tout une gamme de grenat et où les trous et écailles plates cèdent souvent le pas aux dalles marbrées et autres fissures… Autant vous dire que pour enchaîner l'orange, il faut faire preuve de solides qualités de grimpeurs d'autant plus qu'il est parfois assez engagé. Quant au nouveau circuit bleu, il est plutôt hétérogène et reprend quelques unes des variantes les plus difficiles de l'ancien orange complétées de nouveautés en 3 et 4 mais surtout de neuf voies entre 5A et 5C dont certaines ne devraient pas vous laisser indifférents ! Un circuit finalement assez court au regard d'un projet d'une centaine de numéros proposé dans les années 90 et qui monte et descend à plusieurs reprises dans la forte pente (risque d'érosion). Dans sa deuxième moitié, les blocs se font un peu plus hauts et les chutes dans la pente chaotique mérite une bonne parade.





Ivan dans Chouca libre, 4A,  n°3 bleu bloc du départ du circuit bleu.
Ivan dans Chouca libre, 4A,  n°3 bleu bloc du départ du circuit bleu.


Si toutes les voies ne sont pas majeure avant le numéro 14, à partir de là, elles deviennent souvent plus hautes et exigeantes.


Parmi les très belles voies, sans parler de la fissure terminale des numéros 29 et 30, essayez donc la dalle de la Pierre de Lune (n°4), celle du Développement durable (n°18), le pilier du Thé méraire (18b), l'Angle Icide (n°24), et ses voisines Le breaks it (n°25) ou J'en pince pour toi (n°26) un peu morpho. Vous trouverez le topo des trois circuits en téléchargement gratuit sur le site du Cosiroc ! Merci donc aux bénévoles pour ces nouveaux parcours de niveaux raisonnables dans ce site accessible en train.


Titi dans Pierre de Lune, 5B...
Titi dans Pierre de Lune, 5B...


Titi dans Pierre de Lune, 5B...
...la très belle dalle du n°4 bleu...


Titi dans Pierre de Lune, 5B...
où les grimpeurs devront user de technique

Titi dans Pierre de Lune, 5B...
Titi dans Pierre de Lune, 5B, 4 bleu


Ivan dans développement durable 5B
Ivan dans développement durable 5B


David s'offre un Thé Méraire, 5B
David s'offre un Thé Méraire, 5B


David dans l'Angle Icide, 4C...
David dans l'Angle Icide, 4C...


David dans l'Angle Icide, 4C...
...un peu d'engagement...


David dans l'Angle Icide, 4C...
...notamment pour le réta de sortie



David dans Break's it, 4B
David dans le Breaks it, n°25 du circuit bleu du Calvaire


Accès :
Depuis les travaux de l'air de stationnement de la Butte à guay, le plus simple en voiture est de se garer au niveau de la Route de la Reine Amélie, remonter celle-ci jusqu'à la croix du Calvaire pour redescendre dans la pente située à l'Ouest (c'est aussi le trajet le plus logique si l'on vient par le train, depuis la gare de Fontainebleau-Avon). Pour les gens pressés, le trajet le plus court revient à se garer au carrefour de ND de Bon Secours (feu tricolore sur de la Route Nationale D606) et de remonter le sentier bleu en traversant à droite vers le sommet de la pente.




Je reviendrai sans doute pour vous parler des blocs plus difficiles notamment les célèbres toits du Calvaire. 10 ans après le déplacement du Saint Roch, si la grotte ne semble pas sur le point de s'effondrer, le risque zéro n'existe pas comme en témoigne cet éboulement imprévisible et spectaculaire d'un surplomb identique au Rocher Saint Germain en 2017 Donc mieux vaut éviter de grimper ou s'abriter sous le surplomb...







lundi 22 avril 2019

Parterres Printaniers, à la découvertes des fleurs d'avril du Pays de Fontainebleau

Avril c'est la pleine période d'éclosion des fleures en forêt. Après les fleurs annonciatrices du Printemps comme l'anémone Sylvie, la jonquille ou la jacinthe des bois et juste avant la floraison de l'anémone pulsatille, de l'ail des ours et des orchidées, la forêt de Fontainebleau se pare de mille fleures tant au sol que dans les arbres. Si toutes les fleures énoncées précédemment on fait l'objet d'un article complet du fait de leur beauté et de leur originalité, les très communes pâquerettes, pissenlits et fumeterres qui éclosent en avril méritent bien un peu plus d'attention. En groupe, elles sont même très photogéniques. Saviez-vous par exemple que la pâquerette se ferme la nuit ? Saviez-vous également que, d'un point de vue botanique ce qu'on considère ordinairement comme une fleur de pâquerette ou de pissenlit n'est pas une fleur mais un capitule portant de très nombreuses fleurs ?



La pâquerette (Bellis perennis), Pays de Fontainebleau
La pâquerette (Bellis perennis), Pays de Fontainebleau


La pâquerette (Bellis perennis) est une plante très rustique formant des touffes denses. Espèce commune, héliophile, pousse sur tous type de sols acides ou alcalins, pourvut qu'ils soient humides et compacts. Elle est toujours dans des végétations très rases, riches, souvent piétinées. Selon Gérard Ducerf, cette plante serait bio-indicatrice des sols en cours de décalcification, de lessivage et/ou d'érosion. Cette espèce eurasienne est présente jusqu'à 2 500 m d'altitude fleurit notamment de mars à novembre.
Cette herbacée vivace de la famille des Astéracées issue d'un rhizome de couleur brune garni d'innombrables racines fibreuses de couleur blanche. présente dans toutes prairies nitrophiles pâturées a une très grande résistance aux herbivores. En effet, ses feuilles velues en rosette sont plaquée au sol pour ne pas être facilement broutées ! Ensuite, elle a une capacité de régénération rapide de sa tige florifère. Ces hampes florales rondes et poilues ne portent pas une mais des fleurs contrairement à ce que l'on pourrait croire visuellement ! En fait ce que l'on nôme fleur est en réalité  une inflorescence solitaire appelée capitule large. Les fleurs du pourtour, qui ont l'aspect de pétales, sont appelées fleurs ligulées parce qu'elles ont la forme d'une languette. Ce sont des fleurs femelles ou stériles à la périphérie. Leur couleur va du blanc au rose plus ou moins marqué. Celles du centre, jaunes, appelées fleurs tubuleuses, parce que leur corolle forme un tube sont hermaphrodites ou mâles.




Autre particularité intéressante, les pétales de la corolle comportent des sillons longitudinaux constitués de cellules qui présentent un réseau de stries transversales nanométriques iridescentes. En effet, ces stries agissent comme un prisme qui décompose la lumière blanche et reflète toutes les couleurs visibles dont le bleu. Pourquoi ? Parce que la pâquerette, comme de nombreuses plantes, n'a pas la capacité génétique et biochimique de produire des pigments dans le spectre bleu à ultraviolet. Elle crée ainsi cette iridescence afin d'attirer les pollinisateurs !
Enfin, petite dernière pour la route, cette fleur se ferme la nuit ou en cas de pluie. Ce phénomène de nyctinastie lui permet de se protéger contre le froid et l'humidité mais aussi contre les herbivores comme les limaces et les chevreuils surtout actifs de nuit.



Pissenlit, Pays de Fontainebleau
Pissenlit, Pays de Fontainebleau




Autre fleur commune des champs et prairies, le Pissenlit dont le nom regroupe communément divers espèces (taxons) est elle aussi de la famille des Asteraceae dont là encore l'inflorescence jaune est un capitule. Ce capitule est généralement à fleurons ligulés. Les pissenlits « véritables » sont des espèces du genre Taraxacum. Des espèces d'autres genres peuvent donc prendre ce nom vernaculaire. Ainsi 250 à 300 espèces distinctes ont été décrites en France, 1 200 en Europe et près de 2 000 dans le monde ! En fin de vie, les espèces de ce genre sont très connues pour leurs fruits, des akènes à aigrettes,  qui seront dispersés par le vent à moins que par tradition vous souffliez dessus pour les voir s'envoler. Ce sont des plantes vivaces, de plein soleil ou mi-ombre, à racine charnue pénétrant profondément dans le sol (plus de 50 centimètres), ce qui leur permet de résister au gel intense des régions les plus froides.


Fumeterre officinale (Fumaria officinalis)
Fumeterre officinale (Fumaria officinalis) Pays de Fontainebleau




Enfin, en avril, vous croiserez aussi la Fumeterre officinale (Fumaria officinalis) est une plante herbacée de la famille des Fumariacées selon la classification classique de Cronquist (1981) ou des Papavéracées (Papaveraceae) selon la classification phylogénétique APG III (2009). dont elle serait la seule espèce à ne pas présenter de latex à la cassure. Herbacée rudérale annuelle, elle possède des feuilles pennatiséquées et ses fleurs zygomorphes sont de couleur rose pourpre. Comme l'indique le nom les propriétés médicinales de la fumeterre sont connues depuis longtemps. Elle permet l'élimination des toxines, étant à la fois cholagogue, diurétique et dépurative. Elle est également apéritive et tonique. En utilisation externe, la fumeterre permettrait de soigner l'eczéma.



Fumeterre officinale (Fumaria officinalis) Pays de Fontainebleau
Fumeterre officinale (Fumaria officinalis) Pays de Fontainebleau

Fumeterre officinale (Fumaria officinalis) Pays de Fontainebleau
Fumeterre officinale (Fumaria officinalis) Pays de Fontainebleau



vendredi 19 avril 2019

Débourrage du châtaignier, place à la nouvelle génération

Comme chaque printemps, petit à petit, chaque essence d'arbre renouvelle son feuillage caduc dans une explosion de verts tendres qui contraste parfois avec les restes d'un automne orangé. C'est la période de débourrage ou débourrement et après les bouleaux, c'est au tour des châtaigniers de faire éclore leurs feuillages en attendant celui des chênes. Vous n'avez plus que quelques jours pour les châtaigniers...



Débourrage du châtaignier, Fontainebleau.
Débourrage du châtaignier, Fontainebleau.

Débourrage du châtaignier, Fontainebleau.
Débourrage du châtaignier, Fontainebleau.

Débourrage du châtaignier, Fontainebleau.
Débourrage du châtaignier, Fontainebleau.



mardi 16 avril 2019

Avez-vous déjà rencontré l'Amélanchier à feuilles ovales ?

l'Amélanchier à feuilles ovales, (Amelanchier ovalis)
La flore du Pays de Fontainebleau contient bien des merveilles. Parmi celles-ci, plusieurs espèces végétales sont plus ou moins rares dans la région et bénéficient souvent d'une protection spéciale. J'ai déjà évoqué le cas de l'emblématique Alisier de Fontainebleau mais connaissez-vous l'Amélanchier à feuilles ovales, (Amelanchier ovalis) un arbrisseau bénéficiant du statut d'espèce protégée régionale ? L'Amelanchier est un genre d'arbustes composé de 26 espèces appartenant à la famille des Rosaceae, sous-famille des Maloideae mais dont Amelanchier ovalis est la seule espèce européenne.

Les amélanchiers peuvent mesurer 3 à 5 mètres de haut pour 3 mètres de large et prospèrent généralement sur des sols acides ! Dans le Midi de la France il est fréquent en Haute Provence sur les terres calcaires au-dessus de 500 m,  dans le secteur des gorges du Verdon à proximité de Castellane dans le massif de la Sainte-Baume. Il a été identifié aussi à plus de 2 000 m dans les Hautes-Alpes dans l'Oisans, le cirque de Gioberney au fond du Valgaudemar. L'amélanchier supporte des températures très froides, jusqu'à −30 °C, mais craint les étés trop secs et les vents desséchants. Préférant les climats méditerranéen et continentaux, il est totalement absent des régions de l'Ouest.Si on le rencontre en divers endroits de l'Ile de France, il est plus étonnant de le croiser à Fontainebleau, au beau milieu des chaos sableux et rocheux ! Et pourtant, si vous avez prêté attention à certaines de mes images d'escalade ces derniers jours, vous aurez peut-être aperçu ses fleurs blanches caractéristiques du début du printemps. 

Bel Amélanchier à feuilles ovales, (Amelanchier ovalis) dans les Trois Pignons
Bel Amélanchier à feuilles ovales, (Amelanchier ovalis) dans les Trois Pignons


Ces fleurs étoilées généralement blanches sont disposées en grappes terminales des rameaux. Les pétales sont généralement oblongs et forment un calice est pentalobé (5 pétales quoi !) La floraison ne dépasse pas une dizaine de jours courant avril et les fleurs exhalent un léger parfum vanillé. Les fleurs donneront des piridions qui ressemblent à des baies rouges ou noires et qui sont comestibles. Ses feuilles caduques, simples, vertes au revers blanc-duveteux prennent de belles couleurs cuivre et pourpre en automne. 



Fleur d'Amélanchier à feuilles ovales, (Amelanchier ovalis) dans les Trois Pignons
Fleur d'Amélanchier à feuilles ovales, (Amelanchier ovalis) dans les Trois Pignons







lundi 15 avril 2019

4 belles dalles du circuit bleu du Rocher de la Reine

Le soleil est là mais les journées sont encore fraîches ? Le temps est incertain, il a plu la veille et vous souhaitez un massif qui sèche assez vite ? Pourquoi ne pas retourner au Rocher de Reine ?
Comme je l'ai déjà indiqué, ce superbe secteur des Trois Pignons reste finalement assez peu fréquenté malgré l’intérêt de ses passages dans tous les niveaux ! Et pourtant, le Rocher de la Reine présente quelques atouts remarquables pour une plus grande fréquentation en dehors de la période estivale. On y trouve deux circuits balisés longs et très intéressants. Un jaune PD+ très varié de 59 passages créé par Anne Marie BERTIGNY et repris par Oleg SOKOLSKY que complète remarquablement un bleu D+ de 57 passages et 12 variantes créé par Jean pierre BERTIGNY lui aussi repris par Oleg. A cela s'ajoute de nombreux blocs et traversées non balisés (du 5 au 8A/B), parfois un peu exposés mais souvent digne d'un grand intérêt. 
Constitué de deux versants distincts (nord et sud) séparés au sommet (alt. 125.5 m) par une très belle et étroite ligne de crête formée des restes de la platière de grès, le site sèche plutôt très rapidement dans le haut de sa face sud. Le rempart sommital offre de très beaux points de vue notamment au nord est sur la plaine de Chanfroy, les Rochers de Cornebiche et de Milly. En revanche, le bruit de l’autoroute A6 y est bien présent notamment par vent d’ouest ou de sud.
En face nord, la plus sauvage, et dans le bas de la pente sud, l'escalade se pratique un sous couvert de pins et bouleaux assez dense. Ces zones reste donc plus humide et souvent lichéneuses et moussues et le sol plus gras et glissant (pente forte).
Quand la platière s'est effondrée pour constituer les chaos de blocs, le "bons" grès, le plus franc et solide, a visiblement plutôt basculé en face sud offrant de nombreux pavés comme coupés au couteau et autant de dalles, murs et autres piliers à gratons et arrêtes vives. Côté nord, blocs d'escalade sont d'un grès plus fragile et sont nettement plus éparpillés souvent assez hauts et les chutes plutôt délicates. Bien entendu, ils ne sont pas fléchés et sont souvent moussus ou lichéneux, les ouvertures ayant déjà quelques années. Bref, c'est une nouvelle fois quelques blocs du circuit bleu que je vous invite à travers ces photographies. Quatre dalles ou murs à grattons situés de part et d'autre du rempart sommital.  Rappelez-vous, le photographe est parfois un peu menteur avec le rendu de la difficulté
Donc, dans l'ordre d'apparition des photographies :
- Françoise dans le numéro 44 bleu, belle dalle un peu engagée mais au bon bac final, 4+
- Ivan dans le numéro 43, superbe dalle marbrée avec juste les prises qu'il faut où il faut, 4+
- Les deux sur le mur à grattons du numéro 42, 4/4+, avec une sortie qu'il vaut mieux nettoyer
- Les deux sur le numéro 41, un 4B plein soleil.

A découvrir en plein écran en cliquant sur une photographie





Françoise dans le numéro 44 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Françoise dans le numéro 44 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Françoise dans le numéro 44 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 43 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 43 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 43 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 42 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 42 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 42 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 42 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Françoise dans le numéro 42 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 42 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 41 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 41 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons

Ivan dans le numéro 41 bleu, Rocher de la Reine, 3 Pignons


vendredi 12 avril 2019

Rencontre forestière avec d'insolites vestiges du passé

La forêt des Trois Pignons, contrairement à celle de Fontainebleau, est un ensemble composé à partir d'anciennes propriétés privées intégrées dans le domaine de l'Etat entre 1967 et 1983, dans le cadre d'une déclaration d'utilité publique. A cette date, quelques 2.000 propriétaires sont expropriées de : 3.200 parcelles (une longue histoire à lire sur la TL2B) ! Forcément, ça laisse des traces dans le paysage que la nature, quelques décennies plus tard, peine encore à masquer. Du coup, certains vestiges sont maintenant à conserver, témoins privilégié d'une autres époques…

Comment faire caca dans les bois ?

Comment faire caca dans les bois ?, Fontainebleau, Trois Pignons
Comment faire caca dans les bois ?

 Petit SPA


Un bassin pour amoureux de la forêt


Station Réaumur Sébastopol



Et là, je vous laisse chercher un peu !