jeudi 28 février 2019

Le trompe l'oeil, beau 5C de la JA Martin

Pour en terminer avec ce grand mur de la JA Martin dont je vous ai parlé toute cette semaine, voici le Trompe l'œil, un 5C (n°41 du circuit rouge) un peu moins haut que les autres voies du secteur mais pas moins engagé ( il y a un vilain bloc à gauche de la surface de chute ) et dont la difficulté se situe dans le haut… Et c'est encore Héloïse qui s'y colle.






Sur l'envers du bloc se trouve également une très belle dalle rouge et en contre-bas quelques voies intéressantes des circuits rouge et bleu clair mais c'est surtout en remontant vers le sommet du plateau que se trouvent ensuite les plus belles voies. Attention, elles sont toutes assez hautes, difficiles et lichéneuses notamment en sortie.

mercredi 27 février 2019

La voie de l'arbre directe à la JA Martin

Toujours à la JA Martin et dans le même mur que la voie de l'arbre présentée hier (n°42 rouge), une série de petites prises et un plat fuyant ont permis à Eric Létot, d'ouvrir la très belle directe de la voie de l'arbre qui aura tenu en échec tous les grimpeurs et grimpeuses de notre petit groupe ce Week-end malgré d'assez bonnes conditions météo !
Le descriptif de la voie sur Bleau.info est le suivant "Voie directe juste à gauche du n°42 rouge, avec un plat MG nécessitant de bonnes conditions d'adhérence. NB : il est possible de finir un peu plus à gauche (6c environ)."
Sur les images de l'ouverture, on voit qu'Eric a été prendre à droite la fissure de la Voie de l'arbre pour une voie proposée à 7A que je qualifierai volontiers de morphologique. Honnêtement, le 7A+ ne me paraît pas volé pour un grimpeur de moins d'1m80. Quant à la version de gauche, elle se confond avec la variante du n°41 rouge Le trompe l'œil droite en 6B qui passe avec le plat mais main droite.
Pour vos essais, n'oubliez pas de prendre une brosse, des pareurs et un ou deux pads !
Jean-Philippe et Salim s'essayent dans la Directe de la voie de l'arbre...mais seront obligés d'y revenir !


La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

La directe de la voie de l'arbre, 7A+, JA Martin, Trois Pignons

mardi 26 février 2019

L'exigeante voie de l'arbre à la JA Martin

Toujours dans le fin fond de la JA Martin sur les derniers numéros du circuit rouge TD+ (balisé initialement en bleu en 1973 puis en rouge et remodelé en 2004 sous la houlette de Pépito), à gauche de la Filature, se trouve un haut mur légèrement déversant qui offre de superbes et exigeantes escalades. C'est notamment le cas du numéro 42 rouge. Si cette voie s'appelait à l'origine la Voie de l'arbre à cause d'un petit arbuste qui pendait de la fissure, elle a été rebaptisée le pornographe ! Peut-être parce qu'un majeur bien tendu peut s'avérer salvateur pour attraper la fissure. Un petit coup de brosse en sortie, un bon crashpad et des pareurs attentifs ne seront pas un luxe pour réussir ce très beau 6B. Dans l'ordre d'apparition pour cet exercice d'ascension vers la lumière Jean Philippe, Salim, Eloïse, et Ivan.

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons

La voie de l'Arbre, 6B, JA Martin, Trois Pignons


lundi 25 février 2019

La filature de la JA Martin

Héloïse dans la Filature 5B+, JA Martin
Avec ces conditions météo exceptionnelles en cette fin février, les parking de la forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons affichaient souvent complet ce week-end. Mention spéciale d'ailleurs pour celui de Noisy sur Ecole qui débordait largement sur la route. Il fallait donc s'éloigner des premiers blocs pour trouver des blocs au calme. La plupart des grimpeurs dépassant rarement les 30 premiers numéros d'un circuit, pourquoi ne pas se rendre à la toute fin des circuits pour les parcourir dans l'autre sens ?

Du coup, ce week-end, nous sommes allés à la fin des circuits de la JA Martin notamment les bleu clair (D) et rouge (TD+) (et orange) qui offrent de très belles voies loin de la foule des beaux jours. Reste que comme ils sont trop peu parcourus, il faut s'armer d'une brosse et d'une perche pour retirer les mousses et lichens notamment dans certaines sorties parfois hauts et exposées ! D'ailleurs dans le coin vous trouverez beaucoup de fissures voir des cheminés sur l'orange.

Nous avons revisité quelques merveilles comme cette jolie fissure du n°43 rouge : La filature, un 5B (que je mettrai volontiers à 5C) et dont la version en départ assis fait grimper la cotation à 6B. 
Petite démo pour prendre de la hauteur en sortant de l'ombre avec Héloïse et Pascal. 

Héloïse dans la Filature 5B+, JA Martin

Héloïse dans la Filature 5B+, JA Martin

Héloïse dans la Filature 5B+, JA Martin

Héloïse dans la Filature 5B+, JA Martin

Héloïse dans la Filature 5B+, JA Martin

Héloïse dans la Filature 5B+, JA Martin

jeudi 21 février 2019

Clairs-obscurs en forêt de Fontainebleau

Les douces lumières d'hiver se prêtent particulièrement bien à la photographie de paysages et permettent de réussir de superbes clairs-obscurs forestiers. Le clair obscur est un genre artistique issu de la peinture et qui consiste selon le Larousse à « moduler la lumière sur un fond d’ombre, suggérant ainsi le relief et la profondeur ». C'est un genre que j'affectionne particulièrement. En gros, on parle de clair-obscur quand les parties claires de l’image contrastent avec des parties sombres majoritaires. Depuis l'invention du numérique, réussir ses photographies de paysage en clair-obscur est plus facile mais nécessite tout de même un minimum d'attention sur la mesure de la lumière. En voici 24 exemples saisis le week-end dernier à la JA Martin dans les Trois Pignons.





Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons



C'est quoi le clair-obscur ?



Il apparaît dès la Renaissance avec Polidoro da Caravaggio, puis il est porté à son apogée par Le Caravage qui pousse encore plus loin les contrastes jusqu'au "ténébrisme" et enfin, par des peintres des écoles du nord notamment Rembrandt. La photographie est "officiellement" inventée le 7 janvier 1839, jour de la présentation par Arago à l'Académie des sciences de l'« invention » de Daguerre, le daguerréotype (même si ce n'est en fait qu'une amélioration de l'invention de Niepce datant d'une dizaine d'années). En 1850, la technique photographique produit majoritairement des images en clair-obscur. Ce phénomène se reproduit jusqu'aux pictorialistes (1890) qui se plairont à produire des images plus artistiques.


Le clair obscur photographique renforce le relief et la profondeur des images par des effets d’ombre et de lumière. Ce jeu de contraste (parfois violent notamment dans les contre-jours) entre ombre et lumière doit pourtant être maîtrisé afin de ne pas produire des ombres parfaitement noires, lisses et sans détails. Le clair-obscur permet aussi d'ajouter une ambiance dramatique notamment dans la photographie de rue ou documentaire. En isolant par de forts contrastes les sujets éclairés, on guide le regard du spectateur vers l'essentiel. 

Clairs-obscurs forestiers dans les Trois Pignons

 
Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons



Making of de clairs-obscurs photographiques



Pour la photographie de paysage en clair-obscur, je commence donc par rechercher les lieux où la lumière mettra en valeur un sujet pris dans une zone fortement ombragée. Autant dire un lieu couvert et faiblement ensoleillé ! Ensuite, je règle ma sensibilité autour de 400 ISO pour ne pas trop perdre de détails dans les ombres. Photographier c'est au sens littéral : « peindre avec la lumière ». S'agissant d'isoler les lumières les plus fortes en les exposant correctement, deux possibilités s'offrent à nous pour mesurer la quantité de lumière nécessaire. Toutefois, comme souvent en photographie, je positionne mon boîtier en mode AV (priorité ouverture) et je règle l’ouverture du diaphragme entre f/8 et f/11. Cela permet d’avoir un bon compromis entre profondeur de champ et performances de l’objectif notamment en photographie de paysage. Attention donc à ce que cette vitesse ne soit pas trop basse si vous êtes à main levée. Du coup, la bonne quantité de lumière sera liée à la vitesse choisie par l'appareil et au type de mesure de lumière.




Donc là, quelques précisions s'imposent. Côté mesure de la lumière, vous avez le choix entre la couverture totale de l'image (l'appareil fait une moyenne pour que tout soit exposé correctement mais dans les limites des possibilités techniques), la mesure à moyenne centrale pondérée (qui couvre 8 à 12 % du centre de l'image) ou la mesure sélective (qui ne couvre que 3% du centre et qui est parfois couplée au choix du collimateur AF de mise au point sur les boîtier de dernière génération). Comme notre image comporte beaucoup de zones fortement ombragées, il y a de forte chance que votre appareil cherche à bien les exposer notamment avec le premier types de mesure. Du coup votre clair-obscur est foutu et les fortes lumières que vous vouliez mettre en valeur sont cramées ! Je travail donc ici en mesure spot ou centrale pondérée. Comme mon sujet n'est généralement pas central, je zoome sur celui-ci, prend et mémorise la mesure d'exposition (touche *), dé-zoome et re-cadre.


Cela permet aussi de bien faire la mise au point (en mode manuel) car du fait de la faible luminosité, l’autofocus peut avoir du mal à trouver son calage.


Dans la série ci-dessous, j'ai travaillé mes clairs-obscurs en contre-jours en cherchant toujours à ce que les ombres ne soient pas totalement bouchées ou noires (l'avant dernière est déjà limite à mon goût).





Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons



Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons

Clair-obscur forestier dans les Trois Pignons