mardi 30 octobre 2018

RDV les 3 et 4 novembre à Fontainebleau !

Affiche expo photo bleau 2018
Je l'ai annoncé il y a quelques jours déjà sur les réseaux sociaux, ce week-end, je vous donne rendez-vous avec 18 autres artistes photographes dans les salons de l'Hôtel Aigle Noir à Fontainebleau (non loin du château) pour cette grande première exposition baptisée Photo-Bleau, de la ville à la forêt.
 
Que pourra-t-on y voir ?
 
Dans cette première sélection de plus d'une centaine d'images exceptionnelles et inédites pour beaucoup, certain(e)s photographes vous présenterons leurs visions artistiques de la ville ou du château, d'autres de la forêt. Parmi les très nombreux  talents, vous retrouverez quelques paysagistes et naturalistes locaux bien connus (Valdet Galcia, Yannick Dagneau, Olivier Blaise...) mais aussi beaucoup ami(e)s non moins talentueux qui présentent un travail plus artistique comme Franklin et ses infrarouges ou Marie-Lys et ses reflets.
 
De mon côté, pas d'escalade, de paysages, ni même de CréNatures ! Pas d'espèces emblématiques non plus ou pas de paysages à couper le souffle. Même pas de lumières incroyables... Juste la beauté de la nature dans ce qu'elle a de plus simple et accessible à tous : ses rochers. Je vous proposerai quelques triptyques  minimalistes car aujourd'hui : "Less is more" !
 
Je vous laisse méditer là dessus en attendant votre visite.
 
La Rep de Seine et Marne du 29/10/2018
La Rep de Seine et Marne du 29/10/2018
 
 


 
 

mardi 16 octobre 2018

Les Câlins de Kim se font au Rocher Canon

Toujours sur le circuit blanc ED du Rocher Canon, à quelques mètres de Pot de Terre présenté hier, se trouve les câlins de Kim, superbe dévers en 7A qui en fera souffrir plus d'un dans le rétablissement final ! Même si le départ est devenu plus "facile" depuis qu'une prise de pied a cassé en s'élargissant, la voie dans le dévers avec l'arrête main gauche reste un gros morceau.
 
Pour les moins exigeants, il existent une consolante en 6B+ qui remonte l'arrête avec les prises à gauche dans la dalle et un crochetage talon, pour une sortie plus confortable.

 
 
 
 

lundi 15 octobre 2018

Pot de terre ou Plat net en vue au Rocher Canon

Voilà déjà quelques temps que je n'ai pas publié une ou deux photographies d'escalade à Bleau. Du coup, j'en profite pour faire un petit retour aux sources avec une visite au circuit blanc ED+ que j'avais tracé au Rocher Canon au milieu des années 90 et qui méritera un bon coup de pinceau cet hiver...
 
Au numéro 8 (sur le bloc de 38 rouge), se trouve un dévers sableux au départ dans lequel Eric Létot avait ouvert "Plat net en vue", un 6C+ assez tordu et qui est devenu Pot de terre avec la version en départ assis en 7A+. Ca tire les doigts même avec le crochetage...

N'hésitez pas à cliquer sur une image pour basculer en plein écran


Pot de Terre, Rocher Canon, Fontainebleau
 
Pot de Terre, Rocher Canon, Fontainebleau
 
Pot de Terre, Rocher Canon, Fontainebleau
 
Pot de Terre, Rocher Canon, Fontainebleau
 
Pot de Terre, Rocher Canon, Fontainebleau
 
Pot de Terre, Rocher Canon, Fontainebleau
 

vendredi 5 octobre 2018

Jouer le pirate acrobate au 91.1

Sur le circuit rouge TD du 91.1 (Trois Pignons), si la numérotation a sensiblement évoluée depuis la diffusion de mes premières photographies d'escalade, la plupart des passages n'ont pas bougé. C'est le cas du mur marbré en 4+ de Pirate (n°39 actuel) et de son voisin, l'Acrobate, (39b) un peu plus difficile (5A) et légèrement exposé...
Un spot idéal pour prendre le soleil.

Pirate au 91.1 dans les Trois Pignons
Franck joue le Pirate au 91.1 dans les Trois Pignons

lundi 1 octobre 2018

La tortue Luth de la forêt de Fontainebleau

Mais comment n'ai-je pas vu plutôt ce magnifique spécimen de Tortue Luth caché parmi les rochers de Franchard Cuisinière dans la forêt de Fontainebleau ?

Cela fait bientôt 30 ans que je viens grimper sur ce site régulièrement et bien que je prête une attention toute particulière aux CréNatures et autres représentations des esprits du rocher, je n'avais jamais remarqué ce magnifique animal en voie d'extinction. J'ai pourtant  marché sur sa carapace en parcourant le célèbre parcours montagne à de nombreuses reprises.
Elle était là, sous mes yeux, figée dans les grès, témoin d'un temps où la mer Stampienne  ne s'était pas encore retirée pour laisser un vaste dépôt de sable et où le climat était plus chaud de méditerranéen à subtropical.  Il aura fallu quelques essais dans un bloc pour qu'enfin, je la photographie.

Voici donc quelques images d'une Tortue Luth de Fontainebleau pour compléter ce formidable bestiaire de grès. N' hésitez pas à cliquer sur une photographie pour basculer en mode plein écran.



La Tortue Luth de Franchard, Fontainebleau
La Tortue Luth de Franchard, Fontainebleau
 

La Tortue Luth de Franchard, Fontainebleau
La Tortue Luth de Franchard, Fontainebleau
 

La Tortue Luth de Franchard, Fontainebleau
La Tortue Luth de Franchard, Fontainebleau
 

La tête de la Tortue Luth de Franchard, Fontainebleau
La tête de la Tortue Luth de Franchard, Fontainebleau
 


La Tortue luth (Dermochelys coriacea) est l'unique représentante du genre Dermochelys, c'est à dire des tortues dépourvues d'écailles sur sa carapace. C'est la plus grande des sept espèces actuelles de tortues marines,  et le quatrième plus grand reptile après trois crocodiliens.

Le clade des tortues à dos cuirassé est aussi connu par diverses espèces fossiles dont les géantes comme l'Archelon pouvaient atteindre les 4 mètres ! Toutes les autres espèces ont disparu depuis l’ère tertiaire.  La tortue luth ne pèse elle en moyenne que 500 kg pour une longueur d'environ 180 cm. Comme les autres tortues marines, la tortue luth est incapable de se replier à l'intérieur de sa carapace.

L’anatomie particulière de la tortue luth caractérise est donc l’absence visible d'écailles de carapace La structure osseuse de sa carapace est réduite à de petits osselets en forme d'étoiles imbriquées, insérées dans un tissu conjonctif et cartilagineux épais. Les plus gros de ces osselets sont tuberculés et disposés en lignes. Ces lignes, visibles sous la peau, forment des crêtes ondulées appelées carènes qui filent de la tête vers la queue de l'animal lui donnant un aspect profilé. La protection du dos est en revanche assurée par un épaississement marqué de la peau, qui forme ainsi une pseudo-carapace lisse ayant l'aspect du cuir.

Mais c'est aussi une tortue unique par bien des aspects :

· Ses nageoires (ou rames) sont dépourvues de griffes ; ses nageoires antérieures sont en outre très longues en comparaison de celles des autres tortues de mer.

· La tête est très grande, ce qui contraste avec un museau peu développé. Sur le bec supérieur, on peut observer une pointe médiane très marquée entourée de deux grandes encoches.

· Un large cou relie la tête aux épaules.

· La queue est de forme conique ; elle est rehaussée par une base épaisse et possède parfois un pli qui prolonge la carène vertébrale de la carapace.

La Tortue luth fréquente tous les océans de la planète, mais sa survie est gravement menacée par le braconnage, les filets de pêche, la pollution et l'urbanisation du littoral. Elle figure sur la liste de l'UICN des espèces en voie de disparition et fait l'objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation.

Source Wikipédia