Chèvrefeuille des bois et clairs obscurs en forêt de Fontainebleau

Les dernières lueurs du jour sont toujours l'occasion de réaliser de belle images en clairs obscurs dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises. en cette période de l'année, elles sont l'occasion pour la faune et la flore de capturer un peu de chaleur avant la baisse des températures nocturnes. C'est le cas du chèvrefeuille des bois dont je vous parle un peu plus loin...

Le Chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum) est une liane arbustive de la famille des Caprifoliacées aux fleurs très odorantes. Cette plante grimpante fait de jeunes pousses très volubiles. Elles peuvent monter jusqu'à 4 mètres en s'enroulant autour des tiges. En étranglant leur support, elles peuvent causer des dégâts aux jeunes arbres. Elles se marcottent très facilement en émettant des racines lorsque la tige est au contact du sol. Le chèvrefeuille des bois croît dans les bois frais, les haies, les lisières forestières, surtout en terrains siliceux (c'est un acidophile).

Chèvrefeuille des bois (Lonicera periclymenum), Fontainebleau

Les feuilles sont caduques, opposées et elliptiques, pubescentes lorsqu'elles sont jeunes. Elles se sont pas soudées entre elles à la base mais ont un pétiole court ou absent pour les supérieures. Les fleurs sont groupées en inflorescences terminales, longuement pédonculées. Les bractées situées à la base de l'inflorescence sont petites et libres. La corolle est formée d'un long tube étroit terminé par deux lèvres, la supérieure se terminant par 4 petits lobes. La fleur odorante est d'un blanc jaunâtre ou rougeâtre. La floraison se fait de juillet à septembre. Les fleurs sont entomogames. Le nectar peut être butiné par des insectes munis d'une longue trompe comme les sphinx mais pas par les abeilles.

Le fruit est une baie ovoïde, rouge, de 8 mm de diamètre. Elle est légèrement toxique.

La mésange bleue à la ville comme à la forêt

La mésange bleue (Cyanistes caeruleus) compte parmi les 20 oiseaux les plus fréquents dans nos jardins mais elle est aussi très à son aise en forêt de Fontainebleau. Comme je ne suis ni photographe animalier, ni naturaliste, et que j'ai peu de temps à consacré à ce type de prises de vue, il y a bien longtemps que je n'ai pas publié de billet sur les espèces les plus communes de la forêt. Avec le printemps, les mésanges s'activent à la préparation des nids. Voici quelques images et rappels sur ce très bel oiseau.

La mésange bleue fait partie des passereaux facilement reconnaissable à sa livrée jaune et bleue. Sa gorge est noire, et sa tête blanche porte un bonnet bleu. On distingue le mâle et la femelle uniquement par les couleurs plus ternes et les dessins moins marqués du plumage de la femelle. Lorsque la mésange pousse son cri, on dit qu’elle zinzinule ! Celui-ci devient strident lorsqu’elle prévient ses proches d’un danger ou qu’elle cherche à effrayer d’autres oiseaux. Très présente en Europe et Afrique du nord, elle ne craint pas la proximité des hommes et c'est finalement au cœur des forêt les plus denses et sombres qu'on la voit le moins.

La mésange bleue (Cyanistes caeruleus)

La mésange bleue (Cyanistes caeruleus)

Grande insectivore, acrobate remarquable, elle dévore quantité de larves d’insectes, de chenilles et d'araignées. Elle n'hésite pas à s'attaquer aux chenilles processionnaires même si ce n'est pas son aliment préféré.Son milieu d’origine est la forêt de chênes où les ornithologues ont remarqué qu'elles avaient synchronisé leur reproduction avec le cycle d’abondance des chenilles se nourrissant du feuillage des chênes. Elle vit dans les cavités des arbres et même des rochers et il n'est pas rare d'en croiser des nids en plein milieu de certains blocs d'escalade de la forêt de Fontainebleau et des Trois Pignons.

La mésange bleue se reproduit d’avril à juillet. Le nid est constitué d’un mélange de mousses et d’herbes sèches recouvertes par des brindilles, des plumes ou des poils. Pendant les 14 jours de la couvée des œufs, le mâle nourrit la femelle. Ensuite, le couple se relaie pour trouver de la nourriture pour toute la famille qui dépasse souvent la dizaine d’oisillons.

Pour tout savoir de la mésange bleue, lisez Oiseau.net

L'ami sanglier de la Gorge aux chats

Voilà bien longtemps que je n'ai pas évoqué ce magnifique secteur des Trois Pignons très prisé des grimpeurs à la recherche du célèbre Rubis sur Ongle. Si ce site a connu des fortunes diverses au niveau du balisage pour cause de conflit avec les riverains et l'ONF, il semble improbable qu'il soit un jour interdit d'en publier le topo. En attendant, il ne faut pas surtout pas hésiter à faire les premiers blocs en bord du chemin alors je vous invite tout de suite à grimper sur l'ami sanglier (ex n°3 rouge) en 5C+/6A dont le départ assis fait monter la cotation à 6C et 6C+ en partant du fond de la grotte.
Si il y trop de monde notamment sur les blocs du sommet du pignon, ceux de la pente nord le sont presque jamais. Soyez discrets.
Petit décomposé des mouvements avec l'aide de Stéphane, Ivan et Clélia.

Encore quelques belles CréNatures de la forêt

On a beau connaître presque par cœur certains secteurs de la forêt, on y rencontre toujours d'étranges créatures figées dans d'improbables postures par Dame Nature. Saurez-vous retrouver ces 15 mystérieuses tronches parmi les blocs des Trois Pignons ?
Je vous garantie celles-ci sont garanties 100% naturelles et non retouchées.
Tirages d'art numérotés en série limitée vendu sur demande.
N'oubliez pas de cliquer sur une image pour basculer en mode plein écran.

 Drôle de schtroumph	 cache cache avec un drôle de schtroumph	 Alien ?
 Dormir d'un oeil	 L'œil vert	 Couché dans le bois
 L'œil vert globuleux	 Long nez crochu	 Enterré avec panache
 Il pointa son museau	 Le bec dans la mousse	 Bagheera
 Pas content ?	 Vraiment pas content	 Bleau Dino