Red point, la coccinelle sur les grès de Fontainebleau

la coccinelle sur les grès de Fontainebleau
(C) greg Clouzeau

Celles et ceux d'entre vous qui suivent mes travaux photographiques depuis longtemps le savent, je n'aime ni les retouches, ni les effets. Mes photographies sont plutôt "opportunistes", prises sur le vif et il est très rares que je perde du temps à les retoucher. Toutefois, je me suis livré à une petite expérience avec cette coccinelle. En espérant qu'elle vous plaise.

Les Coccinellidae, (en français coccinellidés) sont une famille d'insectes de l'ordre des coléoptères. La coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata) est une espèce de coccinelles paléarctiques, courante en Europe. Surnommée « bête à bon Dieu » depuis le Moyen Âge, elle est perçue comme un porte-bonheur. Selon la croyance populaire, le nombre de taches de la coccinelle dépend directement de son âge... mais cette information est fausse. Les coccinelles figurent parmi les insectes utilisés par l'homme car les larves se nourrissent en effet de pucerons et sont donc utilisées comme insecticide naturel.

Les élytres sont rouges avec un rebord en gouttière élytrale, ils ont chacun 3 points noirs plus un point supplémentaire sur la jonction des deux (point sutural noir sur le sillon élytral à la jonction du scutellum, encadré par deux taches blanches de forme triangulaire), pour un total de sept, dont l’espèce dérive à la fois son nom vernaculaire et son nom scientifique (du latin septem = « sept » et punctus = « point »). Une tache blanche est présente derrière les yeux tandis que le thorax présente deux points blanc crème.

La pire menace vient de la Coccinelle asiatique, espèce exotique qui a été introduite comme agent de lutte biologique contre les pucerons. Elle est effectivement très forte pour cela mais a malheureusement pris la place de la coccinelle à sept points, et plus encore, celle de la coccinelle à deux points dont le nombre a fondu en Europe, bien que grande exterminatrice de pucerons, mais plus sensible et fragile que l’asiatique. Comme quoi, adopter des solutions biologiques pour respecter la nature, n'est pas aussi facile que l'on pense.