J'ai finalement publié assez peu de photographies des futaies de la forêt et mes images de paysages sont souvent celles des remarquables vallées sableuses, platières et autres chaos rocheux. Pourtant, quand vient l'été et que le feuillage devient plus sombre, j'aime la fraîcheur sous les arbres. Parmi eux, le bouleau tient une place particulière. J'aime sa fragilité, sa légèreté et la luminosité de son écorce.
Voici quelques images d'une boulaie que les scientifiques préfèrent appeler bétulaie ou boulinière. Je suis tombé sous le charme des lumières d'été et elle m'a fait penser à un tableau du peintre russe Isaac Levitan : la boulaie
La Boulaie (ou Petit Bois de bouleaux ; Russe : Березовая роща) est donc un tableau d' Isaac Levitan (1860-1900), réalisé entre les années 1885 et1889. Le petit bois de bouleaux, que Levitan a choisi pour créer sa toile, était situé en périphérie de la petite ville, non loin de l'église du cimetière appelé Poustinka près de Moscou. Il a emporté avec lui le tableau qu'il avait commencé pour le terminer à Ples quatre plus tard.
Sa toile est construite sur le jeu d'ombre et de lumière sur les troncs des bouleaux, dans un petit bois. Il utilise une large gamme de nuances de vert et une texture expressive qui crée un rayonnement optimal de la lumière. En représentant les reflets du soleil sur les arbres, les vibrations et l'alternance de l'ombre et de la lumière, le peintre utilise en fait une partie des techniques de l' Impressionnisme.
Bien que très présent à Fontainebleau, le bouleau a souvent été négligé par les artistes peintres romantiques français qui lui préfèraient le chêne. Il en est de même dans la littérature du XIXe à l'exception de George Sand et Senancour.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Bonjour,
Merci de l'intérêt que vous avez porté à cette publication. Votre commentaire sera adressé à Greg Clouzeau pour vérification avant sa mise en ligne.