Les carrières de grès de la forêt de Fontainebleau font incontestablement partie du paysage de notre massif forestier. Le plus souvent, on n'en retient que les fronts de taille, les abris en pierres sèches et les tas d'écales, petites collines verdoyantes, couvertes de mousses et lichens qui se fondent parfaitement dans le paysage. Mais on peine alors à mesurer à quel point cette industrie a transformé (pour ne pas dire massacré) les platières de notre forêt. Comme je l'indiquais hier, il suffit parfois que la bêtise des uns (un feu de bivouac mal éteint en juin 2017) révèle l'ampleur d'un désastre passé (entre de 1830 à 1880) ! Mises à nues, ces petites carrières au cœur de la forêt, (re)deviennent alors ce vaste champ de ruines qui avait suscité tant d'émois au XIXe et qui aujourd'hui fait parti de notre patrimoine historique (voir cet article sur la TL²B) que l'on tente de sauvegarder et remettre en valeur. Voici quelques images de ce paradoxe temporelle de l'appréciation de la qualité paysagère de Fontainebleau et qui en l'état me font plutôt penser aux photos des villes et villages bombardés…
Ames sensibles s'abstenir !
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feu
Carrières des ventes à Bourron, Fontainebleau, 2019 |
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